Masaki Sato

Nouvelle lecture et nouveau petit régal avec Fuuto Pi, un manga issu de l'univers du Kamen Rider et plus précisement de la série Kamen Rider W ! Un Super Sentai bien sûr très connu au Japon et beaucoup moins en France d'où le fait que nous n'attendions pas forcément ce titre qui pourtant mérite un bon coup d'oeil.



Dans le première tome, Fuuto Pi s'était d'ailleurs dégagé de l'univers Super Sentai en privilégiant une intrigue criminelle associée à du fantastique . Le super-héros ou plutôt le duo de super-héros ne se dévoile qu'à la fin du manga. Le tome 2 réussissait cet équilibre entre enquête et super-sentai. Dans cette logique de genre toujours aussi bien équilibrée, ce troisième tome demeure dans la même veine en proposant une petite enquête à la manière d'une Agatha Christie dans un style british qu'on appelle le Whodunit où on cherche à identifier l'assassin parmi un groupe de personnages dans un environnement bien particulier , en l'occurence ici un manoir, théâtre d'une soirée masquée très spéciale...



Après le concert à ciel ouvert de l'Idole des fans dans le tome 2, nous voici piégés dans une tempête de neige aux côtés de Philip et Shotaro qui parviennent à trouver refuge dans le manoir d'un richissime milliardaire. Une petite ambiance plus renfermé propice à la résolution d'une enquête. La où Fuuto Pi est très appréciable, c'est par ses environnements variés, ses différents décors qui apporte à chaque fois une bonne touche d'originalité à chaque volume. Le style soutenu de Masaki Sato est un petit régal comme le montre l'apparition du manoir sur une remarquable double-page qui n'aurait pas détonné dans une apparition fantastique digne d'un film d'épouvante.



L'humble auteur de ces lignes exagère peut-être un peu car le dessin de Masaki Sato a beau étre soigné , il est quand même regrettable de relever un peu de confusion au niveau des combats. C'est dommage, car malgré la qualité du design des créatures, la narration manque parfois de clarté. On peut qu'espérer que Masaki Sato relève un peu les qualités épiques des combats. Cela dit, c'est toujours un plaisir de voir des confrontations face à des dopants bien tarés comme ici avec l'amusant Alcohol.



Nous avons affaire à des monstres différents à chaque volume, toujours sous le coup de crayon délicat et inventif du "concepteur" Katsuya Terada. Ce tome introduit d'ailleurs au combat les antagonistes principaux de la série avec une hurleuse ammourachée et un puissant dino ! La série n'oublie donc pas de traiter son intrigue principale avec ce trio de puissants et maléfiques dopants.



Dans l'ensemble, l'intrigue de ce troisième tome est plaisant. On se prend au jeu de l'enquête et au duo formé par Philip et Shotaro, l'intellect pour l'un et l'instint pour l'autre. Une nouvelle fois, l'équilibre entre enquête et castagne est bien respecté proposant au passage quelques personnages marquants comme la gentille petite mamie.



Un troisième tome réussi. La série est toujours aussi magnétique mais attention au manque de clarté au niveau des combats qui gâche un peu les effets.

J’ai acheté ce manga clairement sur le conseil d’un libraire avec qui je m’entends très bien et… J’ai beaucoup apprécié!



Alors j’avoue que quand on en a parlé, le côté Kamen Rider n’avait pas été abordé et pourtant, cette petite surprise ne m’a pas déplue, bien que ce ne soit pas du tout un genre qui m’attire.



J’ai aimé suivre l’histoire de Shotaro, détective de talent (d’après ses dires) qui tombe nez à nez avec une jeune femme fort charmante qui pose une question à laquelle il ne répond pas. Quelques instants après, la jeune femme n’est plus là, comme disparue par magie. Pourtant, un peu plus tard, Shotaro devra aider un de ses clients à retrouver la belle inconnue dont ce client est tombé fou amoureux. Notre héros ne sera pas seul : son associé, Philip, viendra l’épauler et ce duo m’a vraiment surpris.



Peu à peu, le mystère s’épaissit pour finalement mener à une piste fiable. Mais à la fin de ce tome, on se rend compte que ce n’est que le début...



L’ambiance rétro de ce manga a su me charmer. Qui plus est, on est sur un tome assez épais, ce qui par rapport au tarif est un vrai plus! Il y a de quoi lire et l’oeuvre est équilibrée entre dialogues et action. Un chouette mélange qui saura vous divertir!
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Extrait :

Comme j’avais bien aimé le premier tome, et que j’en ai encore quelques-uns en stock, je me lance pour ce tome 2 de Fuuto Pi. J’aimerais également, comme pour d’autres séries, visionner l’anime, il me faut donc lire un peu plus avant ça ! Le duo Shotaro et Philip match super bien, Shotaro étant assez simple d’esprit, et Philip étant comique sans s’en rendre compte (parce qu’il a perdu la mémoire, et redécouvre des choses).



La cohabitation entre Philip et Tokime est un peu compliquée au début, pourtant qui se ressemble s’assemble comme on dit, c’est étrange. Je suppose qu’il leur faudra juste un peu de temps, et c’est peu cas de le dire, puisque la fin du tome suffira. Les réactions de Philip sont assez comiques, il est toujours avide d’apprendre, comme il a perdu la mémoire, il n’est donc pas difficile de lui trouver un sujet d’occupation. Mais comme il a aussi perdu la mémoire, il a un peu plus de mal à se comprendre, et à comprendre les autres, ce qui donne des situations totalement déjantés par moment. Son côté sérieux et studieux en rajoute une couche également. Rien que son personnage me donne très envie de découvrir la saison Kamen Rider W (dans la licence Kamen Rider, chaque saison à son Rider, et il y a pas mal de saisons…). Reste à savoir si je vais la découvrir sous peu, ou si j’attends d’avoir lu un peu plus et visionné l’anime… Ça serait l’occasion de comparer tout cela, pour voir ce qui est similaire et différent.



Dans ce tome, c’est donc surtout la relation entre Philip et Tokime qui sera mise à rude épreuve. Shotaro va finir blessé, ce qui les forcera à devoir travailler ensemble, tout en montrant que Kamen Rider n’est pas invincible. Une autre puissance semble également se cacher dans l’ombre, elle aussi antagoniste. Visiblement patiente et surtout, prudente, elle observe Kamen Rider W afin de saisir ses différentes capacités. Pour cela, cette entité, n’hésite pas à donner un petit coup de pouce empoisonné à d’autres antagonistes. Autre point rapidement évoqué mais aussi important, la condition des starlettes au Japon. Leurs employeurs se fichent de ce qu’elles pensent et ne pensent qu’à l’argent qu’elles peuvent rapporter. Tant pis donc pour leur santé ou même pour leur sécurité, il faut savoir aussi que certaines sont même juste des objets qui peuvent aussi être louées un court instant (pareillement pour le sexe opposé). Par contre, le coup de la double casquette, je pense que c’est un peu tiré par les cheveux, surtout lorsqu’on connait le métier d’idole et de programmeur de jeux vidéo, qui sont tout d’eux très prenant niveau temps.



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Fuuto Pi de Riku Sanjo et Masaki Sato, avait attiré ma curiosité et su me convaincre avec son premier tome. Subtile mélange d’enquêtes, de super dopants (humains boostés grâce à une technologie appelée Gaia Memory) et de Kamen Rider. Kamen Rider W pour être précise ! Nous voilà donc dans une nouvelle enquête pour le duo improbable Shotaro et Philip !



Nous voilà donc embarqué dans une nouvelle enquête. Tokime, que l’on a rencontré dans le premier tome, fait désormais partie de l’équipe et ce n’est pas vraiment du gout de Philip. Ils vont devoir protéger Meg Kazamatsuri, star du jeu Monster Eldorado car celle-ci reçoit des menaces de morts. Et lors d’un concert, ils vont tout donner pour la protéger, le tout sous la forme du fameux Kamen Rider W. Mais Shotaro s’en sort avec une grosse blessure et va devoir se mettre au repos forcé.



C’est donc Philip qui va nous accompagner pour cette enquête. Car leur ennemi était difficile à battre malgré les attaques de Kamen Rider W et en plus, il a reçu l’aide du mystérieux Aurora… Et là, Philip n’a plus l’aide de son comparse, Shotaro. Ce qui fait que nous allons découvrir une autre facette de son personnage car souvenez-vous, dans le premier tome, c’était quand même le mec un peu froid. A fond dans ce qu’il faisait mais pas des plus accueillant comparé à un Shotaro boulet mais bien plus chaleureux !



Et ce second tome est blindé d’action ! Car maintenant que l’on connait un peu les personnages et l’intrigue, le Kamen Rider W est bien plus présent et ça tatane ! Mais le côté enquête n’est pas en reste et le tout est parfaitement équilibré. Et Philip va donc avoir beaucoup de mal à se faire à la présence de Tokime, qui est assez loin de ce qu’elle était dans le premier tome. Mais malgré tout, ils vont devoir évoluer ensemble et c’est assez intéressant de les voir progresser. J’ai beaucoup aimé que cela se focalise un peu sur Philip pour en voir un peu plus de ce personnage et se rendre compte qu’il n’est pas si froid et distant. L’humour est également toujours au rendez-vous, surtout avec Shotaro malgré ses blessures et les enquêtes sont fun, originales et bien intégré dans cet univers atypique.



La suite :
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Fuuto Pi, suite de la série télé Kamen Rider W, continue de nous régaler avec un tome 2 vitaminé et parfaitement équilibré entre enquête et super-héros le tout mené à vitesse grand V ou plutôt grand W !



Dans ce tome, nos enquêteurs devront protéger une idole d'un jeu vidéo appelé Monster Eldorado, victime de menaces de morts. L'intrigue nous propulse sur le devant de la scène du concert face à un dopant des plus tenaces, l'occasion de découvrir de nouvelles combinaisons d'attaques de la part du Kamen Rider W . Mais l'ennemi est beaucoup plus retors que prévu, surtout lorsqu'il bénéficie de l'aide du mystérieux et menaçant Aurora...



Ce volume 2 est très rythmé, la présence du Kamen Rider est beaucoup plus importante avec cette confrontation enchainée face au Meganeura Dopant qui transforme le dopant en une sorte de libellule préhistorique capable de ralentir ses ennemis et d'attaquer avec ses lames. Un combat d'insectes en somme qui peut compter sur l'excellente inventivité du chara-designer Katsuya Terada !



Dans cette série, Katsuya Terada est en effet responsable du design des créatures. Artiste moins connu en France, Katsuya Terada est pourtant le character designer de la série Blood +. Son oeuvre s'est fait remarquer et ses illustrations ont été publiés dans un artbook. Katsuya Terada est également le dessinateur de Saiyukiden, un petit pavé chez Pika Graphic qui revient sur la légende du roi-singe.



Combiné avec le dessin parfaitement maîtrisé de Masaki Sato, le design de Katsuya Terada apporte un plus non négligeable à cette série avec cette galerie marquante de créatures. Outre le meganeura, on pourra relever le personnage du dopant-féline, sorte de catwoman meurtrie qui témoigne de la souffrance apportée par les gaia memory et nous avons hâte de voir en scène les sinistres alliés d'Aurore dont la macabre Scream.



Directement inspiré des séries super-sentai, on retrouve donc cette galerie de créatures affirmés mais bien sûr sans le jubilatoire côté cheap du costume de monstre ! Cette version manga rend honneur à la série Kamen Rider W tout en étant un excellent divertissement en soi.



Côté intrigue, on retrouve donc ce mélange savoureux d'investigation et d'action avec des personnages beaucoup plus mises en valeur que dans le premier tome , à commencer par Phillip, l'autre versant du duo de détectives qui voit sa relation avec Tokime évoluer. Perçu comme un être ayant du mal à exprimer ses émotions, son attitude froide est beaucoup plus nuancé dans ce volume. Dans ce tome, Tokime est un personnage moins bien exploité, loin de l'aura de femme fatale qu'elle avait dans le premier mais elle tente de faire son chemin au sein de cette agence de détectives histoire de ne pas se figer dans le rôle de la "potiche" de service comme elle le souligne. Riku Sanjo, le scénariste, parvient donc à donner du cœur et de l'importance aux personnages secondaires qu'ils soient de passages ou récurrents. C'est peut-être ce qui fait aussi la force de ce titre, de proposer un manga complet qui ne place pas uniquement sous les feux des projecteurs le Kamen Rider mais aussi ce petit monde qui gravitent autour dans la cité de Fuuto.

A l'instar de Power Rangers et d'Ultraman, Kamen Rider fait partie de ces séries Super-Sentai ultra-fameuses au Japon. Ces séries super-héroïques colorées et bourrés d'effets spéciaux ( à petit budget ) continuent d'enchanter les jeunes esprits que ce soit au Japon ou de par le monde même si en France, je pense que le super-sentai le plus connu demeure Power Rangers.



Cela dit, même si il est moins fameux dans nos contrées, Kamen Rider est une véritable instition au Japon. Connue depuis les années 70 , Kamen Rider a connu différentes séries télévisées avec chacune ses différents Kamen Rider, différentes adaptations animées et manga ainsi qu'un large panel de jeux vidéos... bref tout un univers qui fait sans peine le bonheur des fans aguerris.



Personnellement, je ne connaissais pas Kamen Rider même si le design de ce costume-insecte est plutôt parlant dans l'imaginaire des super-sentai mais heureusement Fuuto Pi est un manga qui se suffit à lui-même sans se faire écraser par la franchise Kamen Rider.



Fuuto Pi est la suite de la série Kamen Rider W et, même si quelques petits clins d'œil font échos à la série de base, nous n'avons vraiment pas besoin de regarder tout les épisodes de la série télé pour comprendre le manga. Ce manga , c'est d'abord le quotidien d'un duo de détectives rodés aux affaires étranges dans la curieuse ville de Fuuto , une vaste cité connu pour ses moulins à vent et surtout pour son trafic de Gaia Memory, des sortes de clés usb qui transformes les gens en dopants, c'est à dire des surhumains monstrueux.



Ces deux détectives du nom de Shotaro et de Philip possèdent également des Gaia mémory qui leur permettent de fusionner et de se transformer en Kamen Rider W ! Mais attention, ils n'utilisent leur pouvoir que dans les cas extrêmes. De ce fait, Fuuto Pi est un manga intéressant qui combine à la fois l'investigation et la série de super-héros.



Dans ce premier tome, le Kamen rider W ne fait pas de suite son apparition ce qui permet à Riku Sanjo au scénario et Masaki Sato au dessin de nous concocter une bonne petite ambiance de polar badass parsemé d'humour, assortie d'une belle femme fatale et de choses étranges... Le manga ne cherche pas à se rapprocher du côté super-héros dans un premier temps et privilégie une certaine intrigue policière que nous prenons plaisir à suivre qui démarre par un simple vol avant de dérouler quelques mystérieux homicides. Certes, il faut d'abord s'y retrouver dans ce petit univers qui dévoile progressivement les apparitions des dopants. L'idée de ville parallèle est d'ailleurs un peu difficile à digérer au départ. Le scénario ouvre sur une enquête qui devient rapidement grandiloquente et un peu WTF mais on tombe sous le charme du dessin de Masaki Sato qui nous embarque sans problèmes dans l'histoire.



Loin du cheap de la série télé, le manga donne une certaine envergure à cette ville labyrinthique de Fuuto dont on prend plaisir à parcourir ses ruelles en compagnie de ces héros sympathiques que sont Shotaro et Philip. Si le second reste relativement discret dans ce premier volume, le premier se fait aussitôt remarquer par rapport à son faux côté détective dur à cuir. Une image qu'il tente de cultiver maladroitement mais qui est finalement rattrapé par son grand coeur de benêt. Et que dire de Tokime, la femme fatale de ce premier tome, qui transperce la page à chacune de ses apparitions (cf , le sublime passage sous la fontaine..) . Le chara-design est à la hauteur , l'atmosphère urbaine donne vraiment du charme à cette ville de Fuuto . De ce fait, on ne se croirait pas dans un manga tout droit situé dans la lignée des super-sentai. Et c'est justement une agréable surprise.



Mais le super-héros n'est pas loin et lorsque le Kamen Rider W fait son apparition, on peut imaginer la réaction enthousiaste des fans de la première heure ! Une apparition efficace qui laisse entrapercevoir tout un éventail de techniques face à des boss dopés aux gaia memory. Après force est d'avouer que l'apparition du super-héros détonne un petit peu par rapport à l'ambiance de polar vitaminé mais Fuuto Pi reste avant tout une série Kamen Rider. Toujours est il que les mangakas arrivent pour l'instant à nous accrocher avec ce titre hybride entre enquête tendue et coups de tatanes casqués ! D'autant plus que le dessin est plus que honorable et en impose facilement. Bref, nous ne sommes pas dans un manga-marketing qui cherche à prolonger l'univers d'une série mais sur une série qui possède sa propre histoire et sa propre identité.



Affaire à suivre mais ce premier volume de Fuuto Pi est assez prometteur. Un bon choix pour les amateurs de super-sentai avec quand même une bonne ambiance urbaine de polar en plus ! ^

Shotaro est un détective privé comme on en voit souvent, c'est à dire un peu trop sûr de lui et bavant devant les jolies demoiselles. Aussi, lorsqu'un client lui demande de retrouver une sorcière voleuse, qui est indécemment belle, il n'hésite pas. Shotaro est très drôle et il m'aura quelque peu rappelé Nicki Larson, par l'alternance de ses différentes personnalités.



L'intrigue met un certain temps à se dévoiler et il s'agit pour moi du point fort de ce manga qui sait se faire désirer, tout en maintenant une tension scénariste tout du long.

Le versant fantasy n'est pas immédiatement identifiable et l'intrigue est suffisamment complexe pour tenir en haleine un public adulte.

D'ailleurs, l'existence de plusieurs scènes de membres amputés et de corps dénudés, me laissent à penser que je le recommanderai à partir de 13 ans.



Les combats sont également nombreux et dépourvus de dialogues, créant une atmosphère particulièrement pesante et addictive. Les nombreux personnages sont un vrai plus, permettant de maintenir un rythme soutenu tout le long de la lecture.



Ce manga m'a indéniablement tenu en haleine et ses 220 pages raviront votre appétit, comme votre porte-monnaie. En y réfléchissant bien, je ne lui trouve aucun défaut. C'est juste un fabuleux coup de cœur ♥

Extrait :

Nouvelle série, nouvel éditeur puisqu’il s’agit du premier titre que je prends chez Michel Lafon, dans sa collection Kazoku. Comme j’apprécie beaucoup l’univers des Kamen Rider, et qu’en plus, je n’ai pas encore vue la série sur W, je me suis laissée tenter par cette série. Kamen Rider W est un kamen assez spécial, puisqu’il ne s’agit pas d’une seule personne, mais de deux, dont l’esprit se regroupe dans un même corps, j’étais donc assez curieuse de découvrir ses personnages en version manga, en attendant de voir le drama.



TW : nudité, gore



L’introduction commence autours de Shotaro Hidari qui fait une petite présentation de lui-même en mode « cool », ou du moins, en essayant de l’être. Juste avant, il y a une scène assez gore, ce qui indique déjà que la série ne sera pas toujours bonne enfant. Là où les drama restent tout de même assez bon public (comme les Power Rangers quoi). Il se pourrait donc que la série soit un peu plus mature, et qu’elle vise donc un public plus âgé. Shotaro est déjà un Kamen Rider, en duo avec Philip, puisqu’ils ne forment plus qu’un sous cette forme. Philip voit son âme transférée dans le corps de Shotaro… ce qui fait que son propre corps devient une inutile. Il faut donc une autre personne pour récupérer son corps et le mettre en sécurité, ce qui ne doit pas être toujours pratique…



D’habitude dans les drama, si mes souvenirs sont bon, le protagoniste devient Kamen Rider, il ne l’est pas directement. Du coup, peut-être que cette série ne reprend pas l’histoire du drama, mais peut-être plus considérée comme une suite, ou un spin off (canon ou non). Comme je n’ai pas encore vu le drama, ce ne sont que des suppositions. En tout cas, je trouve les actions très bien réalisées, le fait que Shotaro ne se transforme pas en Kamen Rider à tout va est également intéressant. Il est mieux mis en avant comme ça je trouve. Philip est un peu mis de côté et paraît donc plus mystérieux, j’espère que cela ne sera pas toujours le cas. Les dessins sont également top pour moi, et la pose typique des Kamen Rider est bien reprise, on y voit même le transfert de Philip. Bon, par contre, je ne connais pas la petite musique donc j’ai improvisé durant ma lecture…



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Si l'affaire en elle-même nous intrigue sans mal, c'est l'émergence d'une menace plus importante qui semble annoncer une suite plus passionnante. La série reste une lecture tout à fait saisissante, et donc on attend toujours les prochains opus avec curiosité.
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Fuuto Pi, sur cette suite, reste une bonne lecture, savoureuse par ces éléments bien narrés, et ce malgré le classicisme de l'ouvrage. On reste curieux de voir comment évoluera l'intrigue tant les promesses sont là, et on espère une nouvelle fois que l'artiste saura prendre plus d'assurance sur l'aspect graphique.




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Kazoku est le label manga des éditions Michel Lafon, qui fête bientôt ses 1 ans d’existence d’ailleurs ! Et c’est chez eux que l’on peut trouver Fuuto Pi, dans lequel je me suis plongée sans trop savoir où je mettais les pieds ! On retrouve Riku Sanjo au scénario et Masaki Sato au dessin.



Et ma curiosité a été chatouillée en lisant ce résumé. Je ne suis pas une experte en Kamen Rider ‘véritable institution au Japon), loin de là, mais des crimes, des humains transformés, des enquêtes et un super-héros ? Je fonce ! Dès les premières pages, on capte vite que Shotaro est un peu looser. Le genre de personnage que l’on croise souvent, sûr de lui et bavouillant devant les jolies filles. De toute façon, à partir du moment où il s’autoproclame meilleur détective de la ville, on se doute bien que non en fait… Mais un soir, il tombe sur une jolie jeune fille quoiqu’un peu flippante quand même et il ne saura répondre à sa question. Celle-ci disparait sans qu’il sache qui elle est ni comment elle a disparu comme ça, comme par magie !



Nous suivons donc le quotidien de Shotaro et de son acolyte Philip dans la ville de Fuuto : curieuse ville où le vent souffle en permanence (à cause des moulins à vent) et où un trafic de Gaia Memory fait rage. Les Gaia Memory, ce sont des sortes de clés USB qui donnent des pouvoirs surhumains à celui qui la porte, les transformants donc en Dopants. Mais eux même, Shotaro et Philip, possèdent une fameuse Gaia Memory et se transforment donc en Kamen Rider W quand la situation est critique. Ils fusionnent plus précisément. Mais revenons à ce premier tome, Kamen Rider W n’apparaitra pas de suite. Et je me demandais bien comment ça allait se passer ce genre de mélange enquête / super héros.



Et bien plutôt bien ! Car les auteurs prennent le temps de poser l’ambiance polar le tout parsemé de touche d’humour juste ce qu’il faut. Il y a beau avoir parfois des moments un peu WTF mais c’est tellement prenant que ça se colle dans l’histoire et on est pris par la lecture. En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à être aussi absorbée par l’histoire ! Que ce soit l’intrigue ou les dessins, c’est joli, dynamique et tout colle parfaitement ensemble...



La suite :
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Un tome d'amorce réussi dans son équilibre , et qui aboutit à une lecture globalement prenante par ses mystères, son univers, et par la patte fouillée du mangaka qui jongle entre les éléments stylisés et glamour avec brio.
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