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3.54/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Izuka , le 26/02/1923
Biographie :

Masumi Shibata est né e 1923 a Iizuka, petiteville du Kyushu, au sud du Japon. Dés 1941, il s'adonna a l'exercice du Zen sous la direction de Maitre Hashigushi Seiken. Il entra à l'Université de Kyoto afin d'y étudier la philosophie religieuse et le bouddhisme Zen sous la direction de Maître Hisarnatsu.
Puis il vécut en Europe et poursuivit ses étude sous la direction de Paul Demiéville et du chanoine
Étienne Lamotte. Ecrivain en langues française et japonaise sur les religions et la philosophie
de son pays, il fut chargé par l'UNESCO de revoir l'ouvrage Le Bouddhisme japonais de
G. Renondeau, et collabora ensuite plusieurs années au Bulletin signalétique du C. N. R S.



Maryse et Masumi Shibata sont des spécialistes du Zen japonais

Le bouddhisme Zen imprègne la sensibilité et la pensée japonaises. Cette spiritualité concrète, c’est dans les monastères qu’elle est vécue plus intensément. Masumi Shibata , né en 1923, qui a participé à cette vie monacale, nous fait partager l’existence des moines heure par heure tout au long d’une année. Ces " stations spirituelles " nous mènent de la salle d’exercice au réfectoire, du lieu de culte aux " jardins philosophiques ".


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Source : terebess.hu
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Comme l'empereur s'apprêtait à partir Princesse-Kuro lui dédia une poésie :
Vers le Yamato le vent d'Ouest souffle.
Bien qu'éloignée, comme les nuage éparpillés,
Je ne vous oublierai jamais.
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Dans l'eau claire, lumineuse
Lumineuse comme du jade
On voit naturellement jusqu'au fond...
Quand le coeur est libre de toute pensée
Les dix mille circonstances ne peuvent le toucher
Si le coeur ne s'agite pas pour des futilités
Le changement éternel ne saurait le troubler
Si l'on comprend cela
Si l'on comprend bien cela
On sait qu'il n'y a ni dos ni face !...

Je vois les hommes de ce monde,
Perdus, perdus, arpentant les chemins de poussière,
Sans comprendre ce qu'ils sont en train de faire
Comment s'en sortir ?
Les jours fastes, combien en tout ?
Parents et amis ne sont proches qu'un court moment
Mille mesures d'or ?
Incomparable, être pauvre sous un arbre.
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Tchao-tcheou demande à Nan-ts'iuan : " Qu'est-ce que la Voie ? "
Ts'iuan dit : "Le cœur quotidien, c'est la Voie. "
Tcheou dit : "Alors peut-on la suivre ?"
Ts'iuan dit : " Si l'on s'y attache, aussitôt on va de travers."
Tcheou dit: "Si je ne m'y attache pas, comment pourrai-je savoir si c'est la Voie?"
Ts'iuan dit : " La Voie n'appartient ni à la connaissance ni à la non-connaissance. La connaissance est un éveil irréel et la non-connaissance est indifférence. Si tu arrives vraiment à la Voie sans attache, c'est comme le vide suprême, très vaste et très profond. Comment pourrais-tu la juger de force par discrimination ?" Sur ce mot, Tcheou a instantanément l'Éveil.
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La conscience est à la base des autre autres agrégats : matière, impressions, concepts et formations mentales; elle donne naissance au trois mondes et aux six Voies, donne naissance à tout depuis le corps des hommes jusqu'aux phénomènes de l'univers, au ciel, à la terre, à l'espace : c'est-à-dire qu'elle est l'origine des égarements. Quoique la conscience soit l'Esprit foncier dans sa totalité et qu'il n'y ait pas de différence entre les deux, on l'appelle conscience en raison des embarras créés par l'ignorance. Si elle n'était pas embarrassée par l'ignorance, on l'appellerai l'Esprit foncier
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Il se peut que des voyageurs demandent la route de montagne froide
Montagne froide pas une voie tracée de l'intérieur
La glace en été ne fond pas
Chaque matin les rayons du soleil se résolvent en volutes de brume
Comment suis-je parvenu jusqu'ici je me le demande encore

Haut, plus que haut le sommet de la montagne
Je regarde alentour : pas de limites !
Je suis assis seul et personne ne le sait
Et la lune est solitaire elle ausssi
Elle illumine la source glacée
Et pourtant dans la source, nulle trace de lune !...
La lune est là-haut, tout là-haut dans le ciel
Et moi, en bas, tout en bas, je murmure ce chant !
Ce chant qui, au fond, n'a pas grand chose de Zen !

Mon corps est ceint d'un habit aux fleurs de vacuité
Mes pieds sont chaussés de souliers en poil de tortue
Ma main empoigne l'arc en corne de lapin
Prête à décocher sur le démon de l'ignorance

Ai-je un corps ou n'ai-je pas de corps ?
Est-ce un moi ou n'est-ce pas un moi ?
Ainsi va la pensée consciencieuse
Le temps passe, assis contre la falaise
Les herbes vertes poussent entre mes pieds
Les poussières rouges tombent sur ma tête
Je vois déjà les ouailles offrir
Du vin des fruits sur mon lit de mort.
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Combien grand est l'Esprit !
La hauteur du ciel est impossible à mesurer,
Mais l'Esprit va encore au-delà du ciel.
L'épaisseur de la terre est impossible à mesurer,
Mais l'Esprit va encore au-delà de dessous la terre.
Il est impossible d'aller au-delà de la lumière du soleil et de la lune,
Mais l'Esprit va au-delà de la surface de la lumière du soleil et de la lune.
Le mégaciliocosme (univers) est impossible à mesurer,
Mais l'Esprit va encore en dehors du mégachiliocosme.
Est-ce le grand vide ? Est-ce l'énergie spirituelle ?
Mais l'Esprit contient le grand vide
Et il engendre l'énergie spirituelle.
Le ciel recouvre et la terre soutient
D'après le "Moi".
Le solei et la lune passent
D'après le "Moi".
Les quatre saisons changent
D'après le "Moi".
Des milliers de choses de produisent
D'après le "Moi".
Combien grand est l'Esprit !
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Plusieurs chemin s'offrent à l'ascension,
Mais du sommet s'offre à nous la même vue de la lune.
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Jadis un moine demanda à Yun-men :
- Que faire quand aucune pensée ne surgit ?
Yun-men lui répondit :
- Le Mont Sumerou.
Un autre moine demanda à Tchao-tcheou :
- Que faire lorsque je n'apporte rien ?
Tchao-tcheou dit :
- Abandonnez
Le moine demanda encore :
- Je n'apporte rien. Qu'est-ce que je dois abandonner ?
Tcha-tcheou répondit :
- Si vous ne pouvez pas abandonner, allez-vous en en l'emportant.
Tcha-tcheou n'eut pas plutôt prononcé ces mots que le moine réalisa la grande Illumination.
L'un de ces moines disait : "Aucune pensée ne surgit", l'autre : "Je n'apporte rien". Ils étaient l'un et l'autre arrivé au domaine sans-reflexion et sans-pensée. Ils prenaient cet état pour l'Illumination, et c'est en ce sens qu'ils questionnèrent Yun-men et Tchao-tcheou. Ceux-ci répondirent comme ils le firent, parce qu'ils savaient que ces deux moines étaient malades spirituellement. Avec ce "mont Sumeru" et cet "Abandonnez", vous arriverez au domaine originel et vous pourrez rencontrer des Yun-men et des Tchao-tcheou. Méditez bien et vous arriverez à ce domaine.
C'est pourquoi un Ancien a dit :
"Enlevez les mains du bord de précipice, et faites l'expérience intérieure vous-même. Si vous ressuscitez après la mort, personne ne pourra vous trompez".
Et un autre a dit :
"Arrivé à l'extrémité de la perche de cent pied, montez d'encore un pied et manifestez votre corps intact dans le monde entier".
Ces phrases expliquent l'état du moment où cette Illumination est réalisée. Méditez bien en pratiquant le Zen et vous parviendrez à cet état. Ne tombez pas par erreur dans le terrier du renard.
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Selon Dogen, Yosai répétait souvent :
Se réjouir d'une offrande que l'on vous fait est contraire aux commandements bouddhiques, Cependant, si l'on ne se réjouit pas, on offense le coeur du donateur.
Dogen commenta ce précepte en disant :
Ce n'est pas à nous que l'on fait offrande, mais aux Trois Joyaux. Il faut donc que nous répondions aux donateurs : Les Trois Joyaux accueilleront certainement bien cette offrande et nous serons votre intermédiaire malgré notre indignité.
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Je trouve ma joie dans le chemin de chaque jour.
Au milieu des brumes et des cavernes de pierre.
Me réjouissant dans la nature sauvage, grande est ma liberté.
Les nuages blancs sont mes compagnons.
Il y a des routes, mais elles ne mènent jamais dans le monde des hommes.
Mon esprit est libre : qui pourrait encore l’illusionner ?
Dans mon lit de pierre, je m’assois seul dans la nuit,
Pendant que la lune ronde grimpe sur Montagne Froide.

Je gravis le chemin de Han Shan
Le chemin de Han Shan qui n'a pas de fin...
De longs torrents de pierres et de rocailles
De larges ruisseaux aux herbes épaisses...
La mousse glisse, pourtant nulle pluie
Les pins bourdonnent, pourtant nul vent...
Qui se dégagera du fardeau du monde
Pour venir s'asseoir avec moi dans les nuages blancs ?

Les hommes et les femmes d'aujourd'hui, comme ceux d'hier, cherchent le chemin des nuages
Le chemin des nuages est obscur, nulle trace pour se repérer
Les montagnes sont escarpées, les précipices redoutables
Larges sont les torrents et troubles sont leurs eaux...
Devant, des pics de jade, derrière, d'autres pics de jade
Partout des nuages blancs, à
l'ouest, à l'est
Voulez-vous savoir où se trouve le chemin des nuages ?
Nulle part, le chemin des nuages, c'est le vide !
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