celui qui s’incline
qu’il se relève
de son astre
et prenne le nom d’un lac
j’entends dans mes gènes
des brassages de fougères
des grincements d’os
glissent innocemment
dans les joints
qui scellent
nos atomes résignés
par capillarité
mes tissus
se soulèvent :
le temps n’est rien
c’est la lumière qui bouge