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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Châteauroux (Indre) , le 12/09/1856
Mort(e) : 1943
Biographie :

Professeur à la Faculté des lettres des universités de Caen et de Poitiers
Domaines : Littératures
Autre forme du nom : Maurice Anatole Souriau

Source : databnf
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Bibliographie de Maurice Souriau   (10)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
On ne s'étonne pas de la mélancolie qui se dégage de presque toutes les œuvres de Chateaubriand quand on songe à l'attristante jeunesse qu'il a passée dans le château de son père. Il y a perdu pour toujours la joie de vivre ; la seule chose étonnante, c'est qu'il n'y ait pas perdu la raison.
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Le vers de Lamartine est presque toujours d'une régularité parfaite, qui satisferait Malherbe, remplirait Boileau de joie, et réconcilierait presque des romantiques avec la règle de l'hémistiche. Le poète révère, comme une loi essentielle, cette habitude qui est, au fond, une question de mode. Il lui sacrifie quelquefois jusqu'à la clarté même, et commet des inversions pénibles, pour la respecter. Il dira dans cette intention :
Ah ! tu nous daignerais | jeter avec mépris,
quand un disciple de Hugo aurait dit, avec une coupe plus tourmentée, mais en restant plus clair :
Ah ! tu daignerais | nous jeter avec mépris.
Il faut tenir compte de cette tendance de Lamartine, si l'on veut étudier objectivement la césure de ses vers.
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Plus tard, le poète se rappellera tous ces passages, même ceux qui, trop beaux pour son esprit d'enfant, avaient pénétré dans sa mémoire sans émouvoir sa sensibilité encore endormie. Il se souviendra que les camarades de Vannes, et lui-même, aimaient à lire Ovide en pleine nature :
Leurs livres à la main, sous le bras leurs cahiers,
De Vannes chaque jour sortaient les écoliers ;
Comme si, dans ces mois de sève et d'allégresse.
Ils voulaient, au soleil, déployer leur jeunesse,
Dans les prés lire Ovide, et, sous les buissons verts,
Aux appels des oiseaux répondre par des vers.
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Après avoir compromis la carrière de son mari, après l'avoir laissé se débattre dans les affres d'une ruine où elle était pour quelque chose, après l'avoir laissé sombrer dans la maladie et la demi-folie, Mme de Staël a sans doute, plus tard, un bon mouvement : elle se rapproche du malheureux qui va mourir, et le soigne, un peu trop tard. On ne songe guère à admirer ce beau geste, qui est à l'adresse de la galerie, et l'on est obligé de constater que Mme de Staël commence à écrire dans de bien fâcheuses conditions morales ; cela ne pourra qu'influer sur la valeur de ses idées.
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Si j'ai insisté un peu longtemps sur cet épisode du Voyage et sur ces rapprochements entre la fiction et la réalité, c'est qu'il faut établir tout d'abord le degré de confiance que nous pouvons avoir dans le témoignage de Chateaubriand à ses débuts : les idées morales d'un écrivain ne valent en somme que ce que vaut l'homme ; sa moralité personnelle nous renseigne sur la valeur exacte du sermon qu'il nous fait : c'est un mauvais sermonnaire que celui qui ne nous prêche point par l'exemple.
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La versification de Lamartine n'a été, à ma connaissance tout au moins, étudiée spécialement par personne. M. Faguet, M. Deschanel, M. de Pomairols en ont parlé incidemment dans des études générales sur le poète. Et pourtant, tout en reconnaissant que c'est prendre Lamartine par son plus petit côté, il est intéressant d'étudier, chez le lyrique le plus merveilleusement doué que nous ayons peut-être, la technique de son art.
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L'amour peut quelquefois donner toutes les vertus que la religion et la morale prescrivent. L'origine est moins céleste ; mais il serait possible de s'y méprendre ; quand l'objet de son culte est vertueux, bientôt on le devient soi-même... Cet abandon de soi-même prépare l'âme à la vertu : lorsque l'amour sera éteint, elle y régnera seule.
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Vous êtes infiniment triste
Bof,ce n'était qu'un insecte
Vous compatissez, mais au fond, vous vous en fichez un peu
Tant mieux ! Vous detestez ces petites bêtes

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