J’observais en eux des éléments nouveaux, comme on découvre des détails inédits sur des objets quotidiens. La chambre conservait un vague souvenir du cataclysme, telle une odeur de soufre persistant après une explosion. Je regardais les livres reliés dans l’armoire et décelais dans leur immobilité un air perfide de dissimulation complice. Autour de moi, les objets ne renonçaient jamais à leur attitude secrète, farouchement entretenue par leur impassibilité sévère.