Nos dirigeant.e.s ont tendance à refuser de poser des gestes pour aider des personnes en difficulté parce que cela risque de dévoiler au grand jour une situation qu'il est plus pratique de ne pas voir : le fait que nous ne sommes pas aussi impuissant.e.s que nous le pensons, collectivement, et qu'il s'agirait de faire preuve de volonté politique pour que de réels changements commencent à avoir lieu. Peut-être que nos dirigeant.e.s ont aussi tendance à refuser d'agir parce que cela signifierait prendre des mesures impopulaires, des décisions qui demanderaient des sacrifices à ceux et celles qui ne sont pas en difficulté.