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Citation de LesMAITRESduMYSTERE


Ronald Latanison est une autorité pour tout ce qui concerne la durée de vie du fer et de l'acier. Je lui ai donc demandé si un objet métallique pourrait se conserver sous l'eau durant des millénaires.
< < Cela dépend de la teneur en sel > >, a été sa réponse.
Je n'osais pas lui avouer qu'il s'agissait de la mer Morte, l'endroit le plus salé de la planète. Mais je n'avais pas le choix.
< < Alors, il est peut-être toujours là > >, m'a dit Latanison.
Dans l'environnement exceptionnel de Lisan, de la mer Morte, toutes les règles étaient inversées. C'était la seule exception à tout ce que l'on m'avait affirmé jusque-là.
< < Il est vrai que le fer rouille dans l'eau, et le sel accélère le processus, m'a expliqué Latanison. Or, au delà d'une certaine concentration, cela empêche en fait la corrosion. Quand l'eau contient plus de 35% de sel, la teneur en oxygène chute très rapidement. Sans oxygène, pas de rouille. > >
J'ai appelé Davide Neev en Israël. J'ai demandé à cet expert international de la mer Morte si la concentration de sel y dépassait les 35%.
< < Bien sûr. C'est même le seul endroit sur terre où c'est le cas. > >
Et Neev m'a confirmé ce que m'avait dit Latanison : un objet en fer aurait très certainement subsisté au fond de la mer Morte, car cette eau ne contient pas une trace d'oxygène.
Et si l'objet était enfoui dans le sol ? J'ai posé la question à Latanison et à Neev.
Un objet en fer enterré dans le sous-sol de péninsule de Lisan serait sans doute aussi intact, parce que le sol y est pratiquement imperméable à l'air. Latanison me l'a certifié : un objet métallique enterré dans la roche saline qui se trouve sous la péninsule de Lisan ne serait pas attaqué par la rouille.
< < Une grotte salée absorberait l'humidité, m'a assuré le professeur du MIT. Or, sans humidité, pas de rouille. Et, sans oxygène, pas de rouille non plus. Une grotte un tant soit peu hermétique préserverait indéfiniment un objet métallique. > >
Et l'endroit auquel je m'intéressais était le seul au monde où une "arche d'acier" aurait pu rester intacte des millénaires durant.
Je me suis tourné une nouvelle fois vers le code de la Bible pour obtenir une confirmation finale. La phrase "l'acier n'a pas rouillé" apparaît une fois. "Préservé" et "détection, révélation" figurent au même endroit.
Mais le texte caché semblait suggérer quelque chose de manière répété.
"Sauvé dans l'acier" est également codé avec le nom du site, "de l'autre côté de la mer, sur la frontière de Moab", le nom biblique de la Jordanie. Et, à cet endroit précis, le texte caché dit : < < tu l'apercevras de là, une petite extrémité > >
Cela semblait signifier que l'on pourrait déceler facilement, voire accidentellement, la clé du code, que la pointe de l'obélisque jaillissait peut-être du sol.
"L'obélisque pointe évident" est aussi codé avec "Mazra'a" et "Lisan".
"De Lisan, il pointe" apparaît à côté des mots de la Bible qui recoupent aussi "arche d'acier" et "arche de fer" : "ceci est la solution", chevauchant "Lisan".
Et la géographie exceptionnelle de la péninsule faisait que tout cela était plausible. Je cherchais la clé du code sur une terre qui avait été sous l'eau pendant cinq mille ans. La mer Morte se trouvait à son plus bas niveau depuis l'aube de la civilisation, et elle baissait encore rapidement. Un géologue israélien venait même de rendre public un rapport intitulé : "Le point le plus bas de la planète baisse encore"
Il était tout à fait possible qu'un objet enfoui depuis les millénaires refasse surface tout seul.
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