(...) parler de l'histoire comme d'un processus implique qu'il n'existe pas de monde, mais seulement des états du monde pris dans un flux perpétuel. Nombre de phénomènes actuels que l'on rassemble à tort sous le titre de "mondialisation" relèvent de cette forme d'acosmisme processuel. Il y est moins questions du monde que d'un ensemble d'évolutions (économiques, techniques, culturelles) que l'on déclare "globales" pour mieux suggérer leur caractère irréversible.