Les années passent, les hommes restent. Ni la chute de Bokassa, ni l'invasion soviétique en Afghanistan, ni l'essor du libéralisme thatchérien n'auront influé sur l'existence de Mark. Une vie imperméable au changement aqueux il préfère sa "bonne routine", sereine et équilibrée. Jour après jour, il s'offre le luxe de rester lui-même dans un monde où chaque progrès façonne l'homme qu'on dit "moderne".
Cette constance identitaire, il l'avait retrouvée chez George. Comme dit le proverbe, "les oiseaux du même plumage s'assemblent sur le même rivage" : ils étaient différents, mais unis dans un même refus de cette époque qui n'avance que pour mieux écraser.