Michel Dozsa

Le résumé annonce un polar musclé. Il ne faut peut-être pas exagérer. Ça reste malgré tout un polar sympa, avec une course contre la montre et surtout pour la vie de Ronan. Cet ancien flic, devenu détective privé, se retrouve avec un contrat sur sa tête dû à certains actes de son passé. L'intrigue n'a rien de bien originale, mais il faut dire que ça a fait ses preuves. Il se retrouve à gérer cette situation depuis une campagne reculée au fin fond de la Bretagne, accompagné de personnages qui sont de véritables caricatures de vieux de village. Pour être originaire de la campagne profonde, je peux confirmer que cette caricature n'est pas tellement éloignée de la vérité. Mais Mémé Zigounette et Boum-Boum donnent un côté comique à ce polar.

Le style est simple, sans prise de tête. La lecture est facile. Et apparemment, on retrouve Ronan dans d'autres livres du même auteur. Si jamais je croise leurs routes, il est possible que je me laisse tenter.

Merci à NetGalley France et à Librinova pour cette lecture.
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Je vous ai prévenu, je suis une intarissable lectrice de roman policier breton. Et après « Terreur nocturne à Carnac » je me suis lancée dans « Psychose à Perros »

Ce que j’avais particulièrement apprécié dans le précédent opus ce sont les deux héros récurrents de notre auteur : Ronan Magyar, détective privé, et Morgane Navalo, journaliste. Deux fouineurs toujours prêts à se lancer dans des enquêtes parallèles à celle des forces de l’ordre. Ce que j’avais moins apprécié c’est le fait que ça l’enquête se passe en grande partie à Paris. Pour un polar Breton ça la fout mal. Donc ici j’espérais bien rester sur les terres armoricaines. Et soulagement ce fut le cas.

Car que nous raconte « Psychose à Perros » : Sophie est enfermée dans une clinique spécialisée, considérée comme dangereuse depuis qu'elle a été retrouvée délirante, un poignard à la main à côté de son mari transpercé de multiples coups. Mais alors qu’elle est hospitalisée, des cadavres similaires sont retrouvés en divers endroits entre Tréguier et Lannion. Et c’est là que l’on va faire la connaissance de Clarisse, experte en couteaux. Est-ce vraiment un hasard cette experte au milieu de tous ces crimes ? C’est ce que Michel Dozsa nous propose de découvrir dans ce roman policier qui se veut avant tout être un polar psychologique.

Mais…Serait-ce le premier polar de Michel Dozsa sans ces héros récurrents : Ronan Magyar et Morgane Navalo ? Et bien c’est ce que vous saurez en lisant ce titre quelque peu déconcertant mais qui fut une agréable lecture de vacances. Et… Je ne vous en dit pas plus je ne voudrais pas divulgacher ! …


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Le député-maire de Carnac est retrouvé assassiné



Ronan Magyar, détective privé, et Morgane Navalo, journaliste, vont se lancer dans une enquête parallèle et mettre à jour les dessous et les coulisses du pouvoir pas toujours très clean . Entre Trébeurden, Carnac et Paris, le couple va découvrir des relations curieuses et beaucoup de faux-semblants...

C’est je crois la 11e histoire où l’on retrouve les personnages récurents que sont Ronan et Morgane. Si dans ces précédents roman l’auteur restait sur les terres bretonnes, ici la majeure partie de l’histoire se passe à Paris et j’avoue ça m’a un peu gênée moi qui voulait être dépaysée. C’est vrai aussi qu’au fur et à mesure de leurs enquêtes notre duo se retrouve de plus en plus dans des enquêtes sociales voir politiques. C’est le cas ici. On va suivre cependant leurs investigations sont grande passion car ici le suspense n’est pas vraiment au rendez-vous. C’est dommage que la forme ne suive pas car le fonds, car celui-ci était vraiment intéressant.


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Morgan et Ronan, la petite équipe qui nous changent des commissaires

Du suspense dans la région du granit, là bas, les riches sont dangereux pour la société et sont au dessus du petit monde.

Je m'attendais à une histoire policière régionale, en fait Paris est très présent.

Une enquête classique sans grande imagination, pas vraiment de suspense.