Perspective aérienne et sfumato procèdent cependant d'un même principe, à savoir qu'une partie de la réalité demeure toujours insaisissable parce que cette réalité est en perpétuelle métamorphose. Voilà qui instaure la représentation picturale dans une incomplétude structurelle : le visible est bordé d'invisible comme la nuit cerne le jour.
Chapitre 1, une histoire du flou, p. 30