Le roman achevé laisse une sensation d’inabouti.
L’histoire, malgré quelques invraisemblances, s’était pourtant déroulée vivement et les personnages, bien campés, étaient soit touchants, soient effrayants. Elle a eu cependant le défaut de me rappeler constamment l’affaire du mage de Marsal sur laquelle Gérard de Sède rédigea un livre un an après en 1969.
Celui-ci datant de 1972.
A Marsal, un couple étrange pratiquant la magie et les envoûtements déclara la disparition de deux enfants dont on ne réussit jamais à s’assurer de l’existence même, l’affaire ne fut jamais résolue.
Le livre de Michel Saint-Romain semble se bâtir sur cette sombre histoire puisqu’un des deux enfants était également muet de naissance. Tout cela est bien sordide et la réalisation peu soignée de l’édition emplie de coquilles ne fera pas entrer pour moi cet ouvrage parmi les meilleurs de cette collection.
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Avec cette « Vénus de mort », j'ai eu le plaisir de découvrir André Rocher, alias Michel Saint-Romain pour la mythique collection Angoisse du Fleuve noir. On lui doit aussi dans cette même collection : « Les trois griffes », « Le monstre de mes nuits », « L'enfant muet ».
L'écriture est agréable, contrariant une fois encore, l'idée que l'on pouvait se faire des auteurs de ces collections populaires. On aimerait beaucoup que la grosse majorité des écrivains publiés aujourd'hui dans les grandes collections des livres de poche écrivent aussi bien.
Quand à l'histoire clin d'oeil à la Vénus d'Ille de Prosper Mérimée, elle est prenante alliant mystère, érotisme et fantastique sur fond d'années 70 en pleine côte d'Azur balayée de mistral.
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