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Critiques de Michel Vandam (10)
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Anesthésie générale

La vie était belle pourtant. Une maman, un papa, deux beaux petits garçons qui s’aiment au point de toujours se bagarrer.

Et puis brusquement la vie a déconné. Max est tombé malade.

Des mots terrifiants comme leucémie, ponction lombaire, anesthésie générale, chimio sont apparus dans le vocabulaire quotidien d’une famille banale.

Il faut s’organier, se partager la garde de Léo et assurer les nuits auprès de Max à l’hôpital. Et peu à peu Papa et Maman ne s’aiment plus et se séparent.

C’est con la vie parfois !

Ce roman graphique terriblement réaliste traite avec pudeur et humour de la maladie, de la fraternité, de l’amour, du désamour mais aussi et surtout de l’espoir.

Les dessins sont simples, avec les couleurs et les formes qu’un enfant aurait pu choisir pour illustrer ses cahiers, faire passer ses rêves ou ses peurs.

Une histoire triste mais jamais larmoyante.

Merci à Babelio et aux Editions Warum pour cet envoi.



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Anesthésie générale

Que se passe-t-il dans une famille lorsque tout d'un coup, tout s'écroule.



Quelques jours auparavant, c'était encore "l'été indien", la douceur du quotidien, un père qui accompagne ses enfants en voiture à l'école, un barbecue entre amis, les sempiternelles bagarres entre deux frères encore petits, le cadet, Léo, surnommé "le lion", ou "minimoi", et Max, l'aîné, dit "le brouillon".



A la clinique, le Dr Philippot annonce aux parents que Max souffre d'une grave maladie, une leucémie lymphoblastique... , et il énonce brutalement tous les mots qui lui sont associés, perfusion, ponction lombaire, chimio, échographie, anamnèse, cortisone, un cauchemar, véritable tourbillon dans lequel le père, endormi, finit par disparaître...



Et le quotidien de la famille, c'est maintenant l'hôpital, les séances de chimio de Max. Sous la pression de la maladie le couple éclate, les parents se séparent. Dans un premier temps, tant que Max suit son traitement lourd, les enfants restent dans la maison ; le père emménage dans un studio, la mère va vivre chez sa soeur. Chacun, à sa façon, reconstruit une autre vie...Enfants et parents peinent à retrouver leurs marques dans ce quotidien si dégradé....

Ce qui aurait pu être le récit triste, désespéré d'un père au bord du gouffre m'a apparu tout au contraire rempli d'espoir.

Le quotidien c'est l'hôpital, et les séances de chimio de Max... mais Michel Vandam et Delphine Hermans, par petites touches, parviennent à nous faire sourire, et même rire en décrivant le monde de l'hôpital, les conversations qui s'échangent, les personnages, à la limite de l'absurde, que l'on retrouve. On suit l'histoire d'amour de l'infirmière et de l'anesthésiste (qui a une maison en Provence), on reconnaît l'homme à la perfusion qui recherche désespérément sa chambre... des dialogues surréalistes que l'on entend malgré soi à l'hôpital, lorsqu'on attend "ta mère, vivement qu'on lui trouve une place à la morgue"...."t'en es où avec l'anesthésiste ? Je ne suis pas une fille facile"...."ce n'est pas parce que votre père a une jambe dans le plâtre que vous allez me manger sur la tête"

De petites touches d'humour, quelquefois grinçant bien sûr, qui donnent une tonalité au récit.

Selon moi, Anesthésie Générale n'est pas une véritablement BD, mais plutôt un roman graphique. Sa construction par chapitres m'a paru bien convenir à la description de l'histoire...



J'ai beaucoup aimé les dessins représentant la famille, le code couleur : vert pour Nath, la mère, rouge pour le père, bleu turquoise pour Max et violet pour le petit Léo. Des dessins quelquefois simplifiés à l'extrême comme la vie de cette famille...

Quant au titre "Anesthésie générale" je le trouve particulièrement bien choisi.. Il y a bien sûr l'anesthésie de l'enfant, à qui l'on fait une ponction lombaire... mais aussi celle que ressentent le père, la mère. lorsque que leur enfant tombe gravement malade, que leur couple se sépare... Ils ont le sentiment d'une grande confusion, que rien n'a plus de sens, tout est flou. Un peu comme lorsqu'on a été anesthésié, qu'on reprend peu à peu connaissance et que l'on porte un nouveau regard sur les choses qui vous entourent....



L'écriture, de cet ouvrage, la réalisation des dessins ont certainement permis à l'auteur - car il s'agit d'une histoire vraie - de donner un sens à son épreuve.



Je remercie sincèrement Masse Critique de Babelio et les éditions Warum de m'avoir adressé l'ouvrage de Michel Vandam et Delphine Hermans Anesthésie Générale.

Une lecture véritablement originale et émouvante.





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Anesthésie générale

Phil partage son temps entre sa vie de famille, ses copains et son boulot d’auteur. Couple solide et deux enfants bien portant, aucun nuage à l’horizon en apparence, jusqu’au jour où il apprend que leur fils aîné est atteint d’une leucémie lymphoblastique. Coup dur.



Il faut trouver une autre organisation. Durant les semaines qui suivent, Phil et Nath vont se relayer auprès de Maxime pour que l’enfant soient le moins seul possible à l’hôpital. Souvent, c’est Nath qui reste dormir dans la chambre de Max tandis que Phil reste avec Léo. Tout faire pour que le cadet soit le moins inquiet possible, dédramatiser autant que possible. Mais lorsque l’enfant est couché, Phil prend son téléphone. Le portable est devenu un exutoire, une possibilité de témoigner et tenter de sortir de la tristesse et de l’inquiétude.



La situation fait voler le couple en éclats. Nathalie annonce son souhait de rompre. Aux nuits d’hôpital, s’ajoutent les semaines de garde alternée. Dans un premier temps, le couple parental s’entend sur le fait que les enfants resteront vivre à la maison. Phil se prend un studio pour les semaines où il n’a pas la garde alternée.



Il faut trouver de nouveaux repères, une autre manière de vivre ensemble et surtout, accorder une vigilance particulière à la parole. Les enfants en ont besoin. Parler de la maladie, de la séparation… et de cette nouvelle vie qui commence.







(...)

Dès les premières planches, on constate que la mise en page n’est pas opérationnelle et cantonne le récit à une description factuelle des événements. Fermement accrochée à l’exemplaire, j’ai lu cet album presque d’une traite, craignant que la moindre pause dans la lecture ne m’encourage à refermer ce livre définitivement.



Parti d’une base autobiographique, cet album s’inspire de l’expérience de Michel Vandam qui, comme l’explique l’éditeur, a vécu une expérience douloureuse par le passé. Son témoignage émeut, en partie du moins. Cet homme encaisse coup-sur-coup deux gros chocs (la maladie du fils et la rupture conjugale). Le scénario décrit chaque étape et montre la motivation de cet homme à ne pas baisser les bras. La présence de ses fils l’aide à maintenir la tête hors de l’eau et la tendresse avec laquelle il les entoure est touchante. Avancer, encaisser, rebondir, réagir, s’adapter, ne pas plier. Il n’en reste pas moins que l’empathie que l’on peut ressentir est timide… bien trop timide pour ce genre de récit. La cause : le lecteur doit se caler sur une narration linéaire qui s’affranchit de transitions. Les courts chapitres nous permettent certes d’avancer dans la chronologie de l’histoire mais leur contenu est décousu. Tourner la page, c’est courir le risque de faire un nouveau saut de puce dans le temps. Pour se retrouver où ? A l’hôpital ? Dans cette maison au « 8 rue de la Madeleine », une adresse qui – pendant longtemps – a d’ailleurs été le titre provisoire de cet album ? Dans une soirée organisée entre amis ?

(...) Lire la chronique complète sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/04/18/anesthesie-generale-vandam-hermans/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Anesthésie générale

Histoire simple et touchante, Anesthésie générale ne manque pas de sincérité, mais peine néanmoins à provoquer beaucoup d'empathie.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Anesthésie générale

Malgré quelques maladresses et passages un brin confus, Anesthésie générale est le récit touchant d’une bagarre, et d’une survie.
Lien : http://www.bodoi.info/anesth..
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Kin' la belle

Kin' la belle, c'est d'abord un bistro liégeois dirigé par un imposant black où divers clients viennent boire un verre pour se détendre. C'est un formidable melting-pot où les cultures se croisent dans des éclats de rire. Le tout dans un esprit très bon enfant et plutôt sur un ton comique. Si seulement, cela pouvait se passer comme cela! C'est une vision par les auteurs très idyllique de ce que pourrait être la vie en communauté dans un quartier où des êtres déracinés de leur culture et loin de chez eux se retrouvent.



Très vite se dégage des personnes hors du commun: un prêtre excommunié qui goûte les plaisirs de la vie en bon épicurien. Mais il y a également ce jeune étudiant artiste dépressif à la recherche de la bonne couleur pour composer son tableau. La soeur du patron, la princesse de Goma tendre et sensuelle caissière de supermarché, va mettre le grappin dessus afin de lui faire redécouvrir le goût de la vie et percevoir les couleurs qu'il ne voit plus.



Entre tentative de suicide et aventure sentimentale sur fond de joute amoureuse, ce récit nous plonge véritablement dans la découverte de l'autre. En effet, l'amour et la découverte de l'autre sont souvent les meilleurs des remèdes...



Un album au dessin sublime et aux couleurs chaudes. Un album qui procure une sensation de bien-être.
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Anesthésie générale

Non, Anesthésie générale n'est pas une BD sur la maladie d'un enfant, c'est une tranche de vie dans une histoire familiale chamboulée par un diagnostic détestable. Non, le dessin n'est ni conventionnel, ni réaliste, c'est un point de vue tout en douceur sur des moments aussi douloureux qu'anodins. Il y est question de savoir qui occupera le lit superposé du dessus parce qu'il est nécessaire dans un équilibre précaire de savoir qui dort où. Le lecteur en découvrira plus sur les papotages quotidiens du petit monde qui peuple les couloirs de l'hôpital que sur les détails d'une maladie qui se gère comme un départ en vacances raté. La famille est bousculée, c'est vrai, mais chacun garde sa couleur, sa manière de traverser la vie et ses difficultés. Le tableau est varié, les nuances subtiles. Rien de vraiment triste, rien de vraiment gai. Quelques éclats dont les reflets seront bientôt passés.
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Anesthésie générale

N'ayant aucun talent littéraire particulier, il n'est pas simple pour moi d'expliquer le pourquoi du comment j'ai adoré ce livre. Tout d'abord, comme grande lectrice de romans graphiques. J'aime me plonger corps et âmes dans l'âme humaine, dans un univers singulier (je suis une grande fan de littérature américaine) J'aime quand je suis dans un état d'immersion, ailleurs. C'est ce que ce livre m'a proposé. Evidemment, le propos d'Anesthésie générale semble "dur" (la mort potentielle d'un enfant) mais il est compensé par un dessin qui est tout sauf réaliste, à la limite de l'allégorie. Tout en douceur, en tonalités douces. Et, pour terminer, il y a mon job. Je suis psy en pédiatrie. Cet album m'a permis de comprendre certaines réactions de parents lors de mes consultations. Je ne suis pas (encore) maman mais il y a quelque chose d'absolument évident : aucun couple n'est préparé à la disparition éventuelle d'un enfant. C'est tout simplement impensable. Par exemple, je n'avais jamais compris les larmes des mères qui accompagnaient leur enfant lors de la ponction lombaire puisque ce dernier était anesthésié (l'épisode de la "grande seringue") Et ce livre parle de cette explosion de sentiments, avec la vie par dessus tout. Il parle aussi d'un père, ce qui me semble rare (la fameuse pudeur de nos compagnons ! )Fan de google, je suis tombé sur votre critique, ensuite sur celle-ci : http://www.comixtrip.fr/bi bliotheque/anesthesie-generale/
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Kin' la belle

Un bel album sensible et touchant, joyeux et haut en couleurs, qui prend son temps sans cependant faire preuve de mollesse. C’est certainement la meilleure chose qu’aient produits Warnauts et Raives depuis longtemps… et il semble que la qualité du travail de Vandam n’y soit pas étrangère.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Anesthésie générale

Alors, cela commence avec une famille toute simple, un père, une mère et deux garçons, qui se chamaillent pour savoir qui sera le plus fort. Malheureusement, « la fin du monde » arrive au chapitre 2 : Max, l’aîné, tombe malade. Leucémie.

Tout est raconté du point de vue du père, qui nous fait découvrir l’hôpital et les rituels du traitement qui se mettent en place : chimios, ponctions lombaires, anesthésies générales. Il s’interroge : comment faire avec la maladie ? Comment continuer à faire famille quand le grand est à l’hôpital ? Il nous raconte l’alternance des gardes de chevet (maman tel soir, papa tel autre, mamie le jeudi...) et le couple qui ne se parle plus, ne se comprend plus, puis se délite et se déchire. On voit aussi comment la fratrie se construit en dépit de la maladie du grand. Le plus jeune se demande quelle est sa place désormais ; le grand s’inquiète de perdre sa force et de devenir plus faible que son petit frère. La vie de la famille devient un vrai chaos : plus le même quotidien, plus la même maison, plus la même femme..., puis elle retrouve peu à peu un rythme, même si la vie l’a rendu très différent.

Pour en savoir davantage, c'est ici :


Lien : http://lacuriositheque.blogs..
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