Dire que tout change, que l'identité change, que l'histoire est faite de mélanges, de syncrétisme, est un discours d'élite qui a obtenu sa reconnaissance, et qui peut s'aventurer dans le mélange sans avoir l'impression d'être dissoute. Il faut reconnaître que tout le monde a besoin de reconnaissance, et ne pas mépriser ceux qui en en ayant peu se réfugient dans l'identitaire, car on provoque alors le contraire de ce que l'on veut obtenir.