« Le soleil brûlait la terre, desséchait les immortelles qui bordaient les chemins de leurs fleurs jaunes odoriférantes .L’herbe était aussi rêche que la paille. Des figuiers vert sombre montait une odeur sucrée. Tout n’était que senteur exacerbée par la chaleur. Romarin , menthe, fenouil, cistes mêlaient leurs parfums dans l’embrasure de l’air qu’elles alourdissaient. Mais lorsque la nuit tombait les senteurs se faisaient plus subtiles , se dissociaient dans un bouquet d’arômes. » ....