La peur viscérale du regard des autres me paralysait. En groupe, je me taisais, n’affirmais jamais mes idées. En fait, je n’en avais pas. J’étais paralysée. Mon cerveau se figeait, mes idées gelaient. Je devenais cancre. Inutile de dire que j’ai toujours préféré travailler en solitaire. C’est dans la solitude que je pouvais donner le meilleur de moi-même.