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Critiques de Mike Sekowski (3)
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Diana Prince: Wonder Woman Vol. 3

Ce tome contient les épisodes 190 à 198 de la série Wonder Woman, ainsi que l'épisode 204 de "World's finest comics", parus de 1970 à 1972. Il fait suite à Wonder Woman - Diana Prince 2 (épisodes 185 à 189 de la série Wonder Woman, "The Brave and the Bold" 87 et "Superman's Girl Friend, Lois Lane" 93). Cette période des aventures de Wonder Woman sans superpouvoirs arrive à son terme dans Wonder Woman - Diana Prince 4 (épisodes 199 à 204, et "The Brave and the Bold" 105).



Épisodes 190 à 192 (scénario & dessins de Mike Sekowski, encrage de Dick Giordano) - Afin de chasser un peu de vague à l'âme, Diana décide de rendre visite à sa mère sur l'île du Paradis (l'île des amazones). Elle fait donc appel à Leda, une amazone qui possède un anneau lui permettant de voyager d'une dimension à l'autre. Mais elles sont interceptées en cours de route sur la planète de la reine Chalandor. Diana décide de rester et de sa battre contre les troupes de la reine, et elle demande à Leda de continuer le voyage et de ramener des renforts (sa mère et son armée). Bientôt Diana se retrouve aux cotés du prince Ranagor à organiser le siège et l'assaut du château de la reine Chalandor.



Épisode 193 (Sekowski & Giordano) - Diana se lance à la poursuite d'un homme qui a décidé de se faire justice lui-même contre le criminel qui a laissé sa soeur dans le coma. Épisode 194 (Sekowski & Giordano) - Dans un petit royaume d'Europe, Diana est prise pour la princesse qui doit bientôt se marier. Elle va servir de sosie pour déjouer les tentatives de meurtre à son encontre. Épisode 195 (Sekowski, encrage de Wallace Wood) - Diana et I-Ching se retrouvent contraint de passer la nuit dans une vieille auberge au milieu d'une tempête de neige, sous la menace de 2 voleurs armés.



"The Brave and the Bold" 87 (scénario de Denny O'Neil, dessins de Dick Dillin, encrage de Joe Giella) - Superman et Diana sont projetés dans un future apocalyptique où une intelligence artificielle leur indique qu'ils doivent empêcher une émeute estudiantine au cours de laquelle un homme risque d'être tué. Épisode 196 (Sekowski & Giordano) - Diana et I-Ching doivent protéger un diplomate en visite officielle à New York qui est victime de tentatives d'assassinat.



Le deuxième tome des aventures de Diana Prince sans superpouvoir permettait de (re)découvrir une héroïne pas trop générique, fortement influencée par l'air du temps (de l'année 1970), dans des aventures simples et distrayantes. Dans ce tome, Mike Sekowski continue d'utiliser Diana selon ses humeurs. La première aventure la projette dans un conflit basique qui laisse rêveur quant à la rationalisation employée. Sekowski ne s'embarrasse pas de nuances : Diana est dans un monde noir & blanc, d'un coté les méchants de l'autre les bons. Plutôt que de fuir avec Leda (on se demande bien pourquoi elle choisit de rester), elle est faite prisonnière (Sekowski évite toutefois de jouer sur le coté femme enchaînée). Par la suite, elle participe au siège et voit le nombre de victimes augmenter de jour en jour, au fur et à mesure des assauts donnés en pure perte, sans s'émouvoir du coût en vie humaine. Sekowski tombe dans un récit moyenâgeux de pacotille avec des vaisseaux volants pour faire joli, et une héroïne finalement peu préoccupée de sauver des vies humaines (en totale contradiction avec le caractère de base de Diana). Comme à son habitude, Sekowski soigne les costumes, mais on le sent peu intéressé par cet environnement superficiel. 1 étoile.



La situation s'améliore un peu avec les récits se déroulant à New York. Le lecteur retrouve la sensibilité de Sekowski pour créer une ambiance prenante à partir des décors et des costumes. Sans être révolutionnaire, l'histoire de vengeance est agréable à lire et Diana est parfaite en détective privée séduisante, avec sa tenue blanche immaculée. Le passage par le royaume européen est kitch à souhait, et il est difficile de résister à la scène dans laquelle Diana revêt une robe de mariée. Dans l'épisode sous la neige, Wallace Wood fait un travail de commande, en se pliant au style de Sekowski sans l'écraser ce qui produit un résultat hybride pas très convaincant, et dépourvu de la puissance de séduction des dessins de Wood. Sekowski raconte une histoire de fantômes classiques, sans beaucoup de surprises, mais bien construite. La protection de l'ambassadeur est tout aussi loufoque et à prendre au second degré, mais tout aussi attendrissante pour les lecteurs appréciant ce type de narration kitch et datée. 4 étoiles pour ces épisodes.



L'épisode de "The brave and the bold" respire le scénario infantile, à la chute artificiellement dramatique, sans disposer du charme désuet des dessins de Sekowski. L'interaction entre Superman et Diana est inintéressante, et la Terre du futur dispose d'étranges propriétés géographiques permettant à de simples humains de se déplacer plus vite à pied, que Superman en volant (à moins que le scénariste n'ait pas été très rigoureux, ou même un tout petit peu, quand il a conçu son histoire). 1 étoile.
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Diana Prince: Wonder Woman Vol. 2

Ce tome fait suite à Diana Prince Vol. 01 (épisodes 178 à 184) dans lequel Wonder Woman perd ses pouvoirs et devient une simple mortelle. Il contient les épisodes 185 à 189 de la série Wonder Woman, ainsi que "The Brave and the Bold" 87 et "Superman's Girl Friend, Lois Lane" 93, parus en 1969/1970.



Épisode 185 - Cathy Perkins, une jeune femme, a trouvé refuge dans le magasin de fringues de Diana Prince ; elle cherche à échapper à une bande d'hurluberlus se faisant appeler "Eux" (Them). La meneuse (Top Hat) souhaite que Cathy remette son collier d'esclave et revienne servir la bande. Épisode 186 - I Ching est de retour pour aider Diana qui a engagé Cathy comme aide à la boutique. L'une de ses copines ramène une grenouille qui parle, son petit ami qui a été transformé par Morgana (la fille de Morgan Le Fay) et Frimost son familier (un chat).



Lois Lane 93 - Diana Prince demande l'aide de Lois Lane pour l'aider à recouvrer des superpouvoirs, et ainsi mieux séduire Superman. Et ça marche ! The Brave and the Bold 87 - Bruce Wayne participe à une course automobile à laquelle assistent I Ching (aveugle) et Diana Prince; Cette dernière a découvert que Willi (un autre participant avec un accent allemand à couper au couteau) a parsemé la piste de pièges pour s'assurer la victoire. Au dernier moment, Batman prend la place de Bruce Wayne pour conduire le bolide.



Épisode 187 & 188 - I Ching se retrouve face à sa fille et Diana Prince face à Doctor Cyber. - Épisode 189 - Diana Prince pénètre illégalement en Chine communiste pour aller sauver I Ching. Elle se retrouve à participer à la fuite d'un village entier dont les habitants refusent d'être relocalisés plus au nord pour travailler dans des mines.



L'éditeur DC Comics a parfois bien du mal à valoriser les anciens épisodes de ses principaux personnages. Avec cette Diana Prince privée de pouvoir, il pioche dans une période sortant de l'ordinaire de cette superhéroïne. Tous les épisodes sont scénarisés et dessinés par Mike Sekowski, et encrés par Dick Giordano, à l'exception de Lois Lane 94 (scénario de Robert Kanigher, dessins et encrage d'Irv Norvick). Cet épisode de Lois Lane permet de plonger dans les stéréotypes de cette époque où Lois ignore l'identité secrète de Superman, rêve de l'épouser et de faire une bonne mère au foyer, tout en étant convaincue que chaque fois qu'une autre femme approche, Superman va succomber à ses charmes. Cela donne un épisode aussi cucul que neuneu, valant surtout comme témoignage d'une époque révolue. L'épisode associant Batman à Diana Prince est du même niveau avec des pièges improbables d'un criminel d'opérette, et des images avec des couleurs claires où Batman conduit une voiture de course cape au vent, très très très kitch.



La majeure partie de ce volume est donc occupée par 5 épisodes de Diana Prince, une femme libérée (pour l'époque), détachée de la communauté des superhéros, vivant dans le quartier de Greenwich Village, avec une population à mi-chemin entre beatniks et hippies. Ces épisodes constituent le témoignage de tics narratifs vieillots : bulles de pensée omniprésentes, personnages expliquant ce qu'ils font (comme si l'image ne suffisait pas), histoire racontée en 1 épisode (avec une exception ici), aussi vite terminée, aussi vite oubliée par les protagonistes, logique infantile (pour ne pas dire idiote), récits manichéens (d'un coté les bons, de l'autre les méchants), expressions des visages assez génériques, décors souvent simplistes.



Et pourtant si le lecteur est capable de passer outre cette forme puérile, il aura la surprise de découvrir des histoires rapides, une héroïne attachante (malgré sa personnalité superficielle), des péripéties inattendues, et des thèmes surprenants. C'est ainsi que la première histoire introduit de manière simple la question des bandes organisées, des sectes et de la vulnérabilité des victimes. La deuxième est plus frivole avec sa variation sur un conte de prince charmant transformé en grenouille. Par contre les 2 suivantes mettent en scène des destructions massives urbaines, des réfugiés, des actes de terrorisme. Et la dernière décroche le pompon avec Diana Prince prenant part à une rébellion armée contre l'autorité légitime en place, avec bain de sang à la clef. Sekowski profite de la liberté qui lui est octroyée avec Diana Prince sans superpouvoirs, pour la transformer en héroïne d'action passant du redresseur de tort urbain, à l'activiste anti-gouvernemental. Bien sûr, tout cela reste très bon enfant et édulcoré. Il n'y a pas de prise de position politique affirmée ou d'étude sociologique pénétrante. Néanmoins Sekowski surprend aussi le lecteur en ne faisant pas d'américanisme primaire, en montrant qu'I Ching a sa part de responsabilité, en évitant de transformer Diana en objet sexuel, en introduisant des nuances inattendues dans un récit destiné à un lectorat jeune (préadolescent). Et ça marche, ces épisodes se lisent tout seul et dispose d'une saveur très agréable pour les fans du personnage.



Pour un lecteur habitué aux comics des années 1970, le style graphique de Mike Sekowski constitue également une bonne surprise, en cela qu'il n'est pas désagréable à regarder, il n'est pas laid. Bien sûr, au bout de quelques pages, il devient évident que Sekowski privilégie des plans rapprochés des personnages qui occupent alors toute la case de manière à ne pas avoir à dessiner le décor en arrière plan. Les scénarios s'adressent à des lecteurs crédules et peu exigeant en termes de vraisemblance, et les dessins prouvent un grand savoir faire pour éviter d'avoir à représenter des éléments trop complexes. Mais de la même manière que les scénarios présentent une logique interne, les dessins présentent un point de vue affirmé. Dans le premier et le deuxième épisodes, Sekowski s'en donne à coeur joie pour inventer des tenues vestimentaires dans l'air du temps, avec juste ce qu'il faut d'exagération pour faire passer le psychédélisme ambiant, sans en faire de trop (impossible d'oublier la monture de lunettes et le chapeau de Top Hat). Cette exubérance vestimentaire ressort encore plus comparée à la tablée très bourgeoise en fin de l'épisode 189. Les fringues exposées dans la boutique de Diana valent également le déplacement. Malgré son approche édulcorée, Sekowski arrive à faire passer le niveau de destruction et de chaos lors du tremblement de terre en ville. Son évocation de la campagne chinoise manque singulièrement de détails (n'espérez pas reconnaître une essence d'arbre, ou un modèle d'arme, avec une mention spéciale pour des lance-grenades des plus improbables), mais bizarrement il réussit à évoquer l'ambiance rurale. Les scènes d'action sont bien construites, sauf la course-poursuite en voiture qui dénote par sa mise en scène dénuée de toute plausibilité.



Les rééditions de cette période sans pareil de Wonder Woman se poursuivent dans Diana Prince Vol. 3 (épisodes 190 à 198, et "World's Finest Comics" 204).
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The new Wonder Woman, tome 1

Ce tome contient les épisodes 178 à 183, parus en 1968/1969. Les dessins sont réalisés par Mike Sekowski, encrés par Dick Giordano. Les scénarios des 4 premiers épisodes sont de Dennis O'Neil, les 3 suivants de Mike Sekowski. Les épisodes précédents sont accessibles dans Showcase presents Wonder Woman 4 (épisodes 157 à 177, écrits par Robert Kanigher, et dessinés par Irv Novick, Ross Andru et Carmine Infantino). Ces histoires constituent un nouveau départ pour le personnage, et peuvent donc être lues sans rien en connaître.



Épisode 178 - Steve Trevor est accusé d'être un meurtrier, Diana Prince part à la recherche d'une jeune femme porteuse d'une bague à tête de chat qui pourrait lui fournir un alibi. Épisode 179 - Steve Trevor est accusé d'être devenu un traitre à l'armée américaine. Diana doit renoncer à ses superpouvoirs et devient une simple mortelle. Un mystérieux oriental aveugle du nom d'I Ching fait son apparition et l'entraîne aux arts martiaux. Épisodes 180 à 182 - Tim Trench (un détective privé en provenance de Chicago) prend contact avec Diana Prince. Ils constatent qu'ils sont tous les 2 sur la piste du terrible docteur Cyber qui souhaite devenir maître du monde en terrorisant les nations par des actes de destruction. I Ching leur prête main forte. Épisodes 183 & 184 - Arès, le dieu de la guerre, est de retour sur Paradise Island (l'île des amazones où est née Diana) et il a plongé la reine Hippolithe dans le coma parce qu'elle refusait de lui remettre l'amulette permettant de voyager entre les dimensions. Il a pour objectif de raviver les foyers de guerre sur Terre pour gagner en puissance. Diana revient sur Paradise Island pour secourir sa mère.



Les premières aventures de Wonder Woman (personnage crée en 1941, voir Wonder Woman chronicles Vol. 1) sont écrites William Moulton Marston et Harry G. Peter (dessinateur). Suite au décès de Marston, Robert Kanigher (scénariste très prolifique) devient le scénariste de la série en 1947, jusqu'en 1968, soit du numéro 17 au numéro 176. En 1968, les responsables éditoriaux décident de changer radicalement l'orientation de la série, et ils la confient à Dennis O'Neil et Mike Sekowski. Radicalement est un euphémisme. Dès le deuxième épisode, Wonder Woman a perdu tous ses pouvoirs, et Mike Sekowski (qui succède à Ross Andru resté 9 ans sur la série de 1958 à 1967) lui offre une garde robe très fortement influencée par le psychédélisme. La série quitte le genre "superhéros" pour mettre en scène Diana Prince accomplissant des exploits digne de James Bond (Sean Connery).



Évidemment ces épisodes n'intéresseront que les amoureux du personnage Wonder Woman, curieux de découvrir une période atypique de sa carrière. La narration est datée, avec des bulles de pensées copieuses, des personnages en train d'expliquer et de commenter à haute voix ce qu'ils sont en train de faire, des criminels qui veulent devenir maîtres du monde et qui n'ont jamais le réflexe d'achever l'héroïne quand elle est à leur merci, etc. Diana Prince fond devant les charmes de Steve Trevor, comme une débutante au bal. I Ching est une caricature de sage oriental, se battant mieux que tous les hommes de main, alors qu'il est aveugle. Arrivé à la moitié du tome, il prend l'habitude de sortir des maximes de la sagesse orientale, d'une bêtise à éclater de rire. Diana, I Ching et Trench réussissent à tourner en déroute tous les hommes de main que leur envoie le docteur Cyber, quel que soit leur nombre, ou leur armement. La logique pour combattre Arès défie l'entendement : Diana estime qu'il faut l'empêcher de faire la guerre pour éviter qu'il ne gagne ainsi du pouvoir. Elle le combat... en lui faisant la guerre. La lutte contre le docteur Cyber ressemble de près à un plagiat éhonté de James Bond, avec une base sous-marine secrète pour Cyber, gadgets explosifs pour Diana Prince, fuite en hélicoptère, etc.



Et pourtant il se dégage un charme suranné réel de ces aventures simples et grand spectacle. Passé le premier épisode, le costume de Wonder Woman disparaît. Passé le deuxième épisode, le lecteur n'entendra plus parler de Steve Trevor. Diana Prince devient une héroïne bénéficiant d'un entraînement en arts martiaux par un maître aveugle. Elle dispose de magnifiques tenues à base de minijupes et de combinaisons intégrales dans des couleurs pétantes. Elle se rend d'un endroit à un autre, à bord de bolides décapotables très aérodynamiques. Elle envoie valdinguer ses adversaires à grand renfort de prise de judo (ou autre) aussi inédites qu'improbables, avec des commentaires irrésistibles sur la manière dont elle s'y prend. Elle se rend même dans une station de ski dont la population présente une particularité bizarre (il n'y a pas d'enfants). Les 2 derniers épisodes replongent Diana dans l'environnement de Paradise Island, qui semble être une île ayant la dimension d'un continent. Elle devient général d'une armée d'amazones, et va quérir l'aide de guerriers historiques tels Roland (oui, celui de la chanson). C'est n'importe quoi. Seule Diana dispose d'un caractère dessiné à grands traits, les autres personnages n'ayant aucune personnalité ou presque (I Ching étant une caricature risible, il eut même été préférable qu'il dispose de moins de personnalité).



Les dessins sont empreints d'une forme de naïveté propre à cette époque, visible dans le simplisme des décors. Malgré tout Sekowski se donne la peine de varier les environnements, de s'inspirer de la mode pour créer et varier les toilettes de Diana Prince, de reproduire des modèles de luxe pour les voitures, etc. La représentation de la société simili grecque des amazones prête à sourire, celle des guerriers historiques encore plus. Mais étrangement, la description du campement des amazones à la veille de la bataille génère une atmosphère tout à fait crédible.



Si vous êtes allergique aux comics datés, fuyez ce tome. Si vous appréciez Wonder Woman pour ses bracelets, son lasso et sa force, ne vous arrêtez pas pour ces aventures, continuez votre chemin. Si vous êtes curieux de découvrir cette phase atypique, vous pourrez lire ces épisodes, sans effort insurmontable : passer d'une aventure facile à une autre, en constatant un décalque grossier des aventures de James Bond, identifier les éléments culturels datés en tant que témoin de leur époque. Diana Prince continue de voler la vedette à Wonder Woman dans Diana Prince Vol. 2 (épisodes 184 à 189, "The Brave and the Bold" 87 et "Superman's Girl Friend, Lois Lane" 93), toujours par Mike Sekowski.
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