À Gion-Kobu, on était très pieux. La profession de geisha était étroitement liée à la religion et aux valeurs spirituelles qui sont le fondement de notre culture. Notre vie quotidienne se trouvait ainsi au fil de l'année balisée de cérémonies et de festivals.
Chaque matin, au réveil, après avoir pris soin de se laver la figure, tata Oïma disait ses prières devant l'autel. Je m'efforçais toujours de finir mes tâches à temps pour l'accompagner. Cela demeure encore aujourd'hui ma première action de la journée.