Quand je vois défiler cette multitude de bobos, de détresses, ou quelques hypocondriaques, je me dis que notre système de santé est vraiment " bout de souffle" . L'hôpital supporte à lui seul nos mutations sociétales, le consumérisme effréné, la fin du bon voisinage, de la proximité, le chamboulement urbain.
Devrons-nous aussi aseptiser notre psychisme, repousser ses méandres ? Nous ne savons plus vivre avec nos tracas intimes et nos peurs, malgré les psys et toutes les thérapies parallèles.