Elle, évidemment, pensait quelque chose de cette crise politique contre laquelle les jeunes manifestaient depuis de nombreux mois. Je l'écoutai. Elle avait alors dit avec une voix d'oracle: Ça finira mal, des jeunes vont mourir et des mères pleurer, on ouvrira des enquêtes d'une main et on les refermera aussitôt de l'autre; que des victimes, aucun responsable, rien ne changera, voilà.