Les odeurs de chair brûlée et de corps en décomposition donnaient envie de vomir. Des milliers de cadavres étaient dispersés sur la plaine, autrefois paisible. Ici et là, quelques râles d’agonie d’hommes, dont personne ne viendrait au secours parce qu’on les savait condamnés. Certains mettront plusieurs jours à mourir. Parmi les moribonds, beaucoup étaient passés sous le souffle d’un dragon.