Je ne suis pas arrivée à te le dire cette nuit, car j’étais comme tétanisée, mais je t’aime. Je t’aime du grain de beauté sous ton oeil à la commissure de tes lèvres. De tes cheveux insolents à ton hôtel de minuit. De mes nuits. De ta susceptibilité à ta sensibilité. Je t’aime dans toutes tes attentions. Je t’aime parce que tu as appris à aimer les reliefs de mon chaos. Parce que tu as donné aux instants de la musicalité qui ne parle qu’à nous. Parce que même si les autres sont notre tout, j’ai parfois l’impression que tous les deux on peut être l’infini.