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4.27/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Égypte
Né(e) à : Shibin El Kom , le 25/12/1921
Mort(e) à : Le Caire , le 31/10/2009
Biographie :

Mustapha Kamal Mahmoud Husayn est un penseur, écrivain et médecin.

Il a étudié la médecine et a obtenu son diplôme en 1953, puis il s'est mis à l'écriture et la recherche en 1960.

Il a mené une carrière de journaliste et d'écrivain, voyageant beaucoup en Afrique et écrivant une quarantaine de livres.

Il est l'une des figures les plus marquantes de la littérature égyptienne contemporaine. Nouvelliste, essayiste, dramaturge, son nom a tenu l'affiche durant plusieurs saisons théâtrales, en Égypte, au Koweït et ailleurs.

Deux de ses ouvrages ont été portés à l'écran. Les émissions qu'il a assurées à la télévision égyptienne sur "la science et la Foi" sont l'objet d'un intérêt soutenu. Dans son "Dialogue avec un ami athée" (1998) comme dans ses autres ouvrages à teneur religieuse, Moustafâ Mahmoud fait délibérément le pari de la simplicité dans le langage adopté.

Ses livres sont amplement diffusés, non seulement en Égypte, mais encore dans le reste du monde. Son œuvre philosophico-religieuse a donné lieu à plusieurs études très détaillées, y compris en Europe.

L'astéroïde (296753) Mustafamahmoud a été nommé en son honneur.
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Ma grand-mère est de loin plus intelligente que notre illustre docteur diplômé de l'Université française, lorsqu'elle dit tout bonnement :

- Le bien vient de Dieu, le mal vient de nous-mêmes !

Ce ne sont que des mots, mais qui résument fidèlement toute la question... Dieu a envoyé le vent. Il a mis en mouvement le fleuve. Mais le capitaine du bateau, avide de gain qu'il était, a surchargé son bateau de passagers et de marchandises. Le bateau a sombré et le capitaine s'est mis à maudire Dieu et le destin... Quelle est la faute de Dieu ? Dieu n'a agi que pour le bonheur et le bien des humains. C'est l'avidité et l'ambition démesurée qui ont changé ce bien en mal.
Quelle vérité dans cette magnifique et charmante expression :
" Le bien vient de Dieu ; le mal vient de nous-mêmes" !
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L'amour voici ses indices: se sentir à l'aise avec la personne en question , ne pas porter de masque, ni se montrer autrement de sa nature...etre soi meme avec elle sans se sentir inquiet...on peut partager des moments de silence sans qu'il pèse ainsi que dialoguer avec jouissance ensemble
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Moustafâ Mahmoud
Le véritable amour est l’affection et la miséricorde, c’est le don de l’instinct qui ne coûte rien, ni de travail, ni d'expertise, c’est l’attribut des bonnes âmes des hommes et des femmes d'esprits justes. On ne le trouve que dans les bonnes maisons
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- Ne remarques-tu pas avec moi, à ton tour, que les lois de la matière veulent que le plus petit tourne autour du plus grand ? L'électron de l'atome gravite autour du noyau ; la lune, autour de la terre ; la terre, autour du soleil ; le soleil, autour d'une galaxie ; la galaxie, autour d'une plus grande galaxie... Finalement, nous parvenons à Celui qui est le-Plus-Grand : Dieu. Ne disons-nous pas « Allâhu Akbar ! Dieu est le -Plus-Grand » ?

Par conséquent, et conformément à ta loi scientifique, il est inévitable que tout gravite autour de Lui. C'est bien ce que tu fais toi-même en cet instant, bien malgré toi, puisque tu es pris dans le système solaire dont tu fais partie. Que tu le veuilles ou non, tu es emporté par un mouvement de gravitation. Rien n'est stable dans l'univers, excepté Dieu, Lui l'Impénétrable, l'Impassible autour de qui tout est mouvement. Telle est la loi du plus petit et du plus grand que tu as apprise en physique.

Quant à nous, nous tournons intentionnellement autour de la Demeure de Dieu, car c'est la première que l'homme ait adoptée pour vénérer son Seigneur. Depuis les temps les plus reculés, elle est devenue un symbole. Ne défilez-vous pas au Kremlin, autour d'un homme embaumé que vous honorez du titre de « Bienfaiteur de l'humanité » ? Si vous appreniez qu'on a érigé un monument à la gloire de Shakespeare, vous iriez le visiter avec encore plus d'empressement que nous-mêmes lorsque nous allons visiter le tombeau de notre Prophète Muhammad.

Ne déposez-vous pas une couronne de fleurs sur un tombeau qui, pour vous, symbolise le Soldat Inconnu ? Pourquoi alors nous reprocher de jeter des pierres contre un monument symbolique qui, pour nous, représente Satan ?

La vie n'est-elle pas une marche rapide de la naissance à la mort ? Et lorsque tu disparaîs, c'est ton fils qui prend le relais... C'est exactement ce que signifie le trajet symbolique entre al-Safâ (dont le nom signifie « clarté », « vide », comme symbole du néant) et al-Marwa (la source, symbole de vie). Du néant à l'existence, puis de l'existence au néant : n'est-ce pas le mouvement pendulaire de toute créature ? Ne vois-tu pas dans les rites de notre Pèlerinage un résumé, symbolique et riche de sens, de toutes ces réalités mystérieuses ?

Le chiffre 7 te fait rire ? Laisse-moi, dans ce cas, te demander : pourquoi y a-t-il sept notes dans la gamme, et sept seulement, non pas huit ? Après la septième, on reprend la note du début, et ainsi de suite... Il y a encore les sept couleurs du spectre lumineux, les sept sphères d'électrons gravitant autour du noyau de l'atome, le septième mois à partir duquel le fœtus est pleinement formé dans le sein de sa mère (s'il naît avant, il meurt). appelons enfin que les jours de la semaine, non seulement chez nous, mais dans toutes les civilisations, sont au nombre de sept. Tous les hommes ont adopté cette même répartition, sans qu'ils aient eu à se consulter pour se mettre d'accord. N'est-ce pas significatif ? Ou bien, toutes ces réalités sont- elles, elles aussi, de la magie et de la sorcellerie ?

Lorsque tu baises la lettre que tu as reçue de ta bien-aimée, es-tu un païen ? Pourquoi alors nous reprocher de baiser la Pierre Noire, comme le fit notre Prophète Muhammad lorsqu'il la fit apporter, enveloppée dans son manteau ? Il n'y a absolument aucun paganisme en cela. Dans les rites du Pèlerinage, ce n'est pas la Pierre comme telle que nous vénérons. Toute notre attention va aux significations profondes, aux symboles, aux souvenirs évoqués. (pp. 79-81)
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Puisque le corps et les émotions qui lui sont liées ont les propriétés de la matière, nous affirmons que le corps de l'homme et son âme animale proviennent de la matière.

Mais il y a aussi l'homme intérieur, entièrement distinct du premier. C'est un homme d'un autre genre, qui se caractérise par la stabilité, la durée, la non-soumission à l'espace et au temps. Cet homme intérieur englobe la raison avec ses normes, ses critères et ses catégories, la conscience morale avec ses jugements, le sens esthétique et le Moi dans lequel sont regroupés tous les attributs qui précèdent : raison, conscience, sens esthétique, sens moral.

Le Moi est totalement distinct du corps et de l'âme animale qui est un foyer d'appétits et de vils désirs.

Le Moi est l'être profond et absolu par lequel l'homme a pleine conscience de lui-même, de son existence, de son sentiment d'être une personne à sa place en ce monde.

Ce sentiment est stable, continu et non sujet au changement. Les états du corps (corpulence, maigreur, maladie...) ne l'affectent pas. Il n'est pas tributaire du temps : passé, présent et avenir n'ont aucun impact sur lui. Il s'agit d'un présent continuel qui ne disparaît pas comme le passé, mais qui s'exprime dans une sensation de durée, de permanence.

Il s'agit donc d'une autre sorte d'existence qui ignore, elle, les propriétés de la matière. Aucune variation ne survient en elle. Elle n'est pas délimitée par un espace ou un temps. Elle ne peut être ni pesée, ni mesurée. Au contraire, elle est la référence par laquelle nous évaluons tout changement, l'absolu par lequel nous connaissons ce qui est relatif dans le monde matériel.

La meilleure manière de définir cette existence est de dire qu'elle est de nature spirituelle. (pp. 65-66)
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Quand on célèbre les souvenirs du passé; on ne s'enferme pas ainsi dans le passé; par contre on rend le présent plus précieux...on a tellement aimé des moments dans le passé qu'on les traîne avec nous constamment dans le présent et on les rend un présent perpétuel
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L’évoquant commence son évocation d’Allâh par sa langue en articulant des paroles et des sons. Ensuite, il continuera avec son cœur, en faisant preuve de sincérité et de certitude, avant de concrétiser cela par son obéissance et son dévouement.

Une fois que sa connaissance soit accomplie, il ne verra plus qu’Allâh, et son évocation deviendra une évidence, une certitude et une contemplation. Il n’y aura rien dans ce monde à part Allâh. L’existence deviendra Allâh et Ses actes, et rien d’autre !

Il se considérera dès lors comme un acte parmi les actes d’Allâh et considérera les autres de la même façon. De ce fait, il disparaîtra à sa propre âme dans la mesure où celle-ci est une entité autonome qu’il considère comme un simple acte parmi les actes d’Allâh. Il en sera de même pour tout ce qui l’entoure. Tout ce qui lui surviendra lui arrivera, en fait, d’Allâh et par Allâh et tout ce qui les touchera, sera par ordre d’Allâh.

C’est là le sens de la connaissance chez le connaissant par Allâh. Le soufi connaissant Ibn ‘Atâ’-Allâh al-Iskandarî nous dit : « La connaissance est une vision et non une science ; elle est une observation et non une information ; une contemplation et non une description ; un dévoilement et non un voilement et une sensation et non une polémique ».

Il entend, par-là le genre de vision où on ne voit, dans ce qu’on voit, qu’Allâh et Ses actes ainsi que ce qui s’applique sous Ses décrets. Ainsi, lorsque tu bois, tu bois de la main d’Allâh et non d’une coupe ; lorsque ta main est atteinte de brûlures, c’est Allâh qui l’a fait brûler et non le feu. En effet, Celui qui a mis dans le feu le pouvoir de brûler, est le même qui a mis dans l’eau le pouvoir d’étancher la soif. C’est Allâh. C’est Lui qui abreuve et c’est Lui qui brûle.

« Et c’est Lui qui me nourrit et me donne à boire ; et quand je suis malade, c’est Lui qui me guérit ». (pp. 31-32)
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Tout ce que nous faisons entre dans la volonté divine et lui est inhérent, même si nos comportements déplaisent à Dieu et enfreignent sa loi.
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Dieu nous a donné la liberté de ne pas faire ce qui lui plait ( c'est cela le péché ) ; mais il n'a donné à personne la liberté de se situer au-dessus de sa volonté ... c'est un autre aspect de la relativité de la liberté humaine.
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Tes actions, c'est vrai, sont connues de Dieu et consignées dans son livre. Cependant, elles ne te sont pas imposées par la force. La prédétermination relève uniquement de la science divine..
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