Les victimes sont trop peu informées de leurs droits. Elles ne savent pas qu'elles peuvent porter plainte dans n'importe quel commissariat ou gendarmerie, et qu'en dehors d'une situation d'urgence (nécessité de protection immédiate ou recueil de preuves) elles peuvent prendre rendez-vous pour être reçues par un policier ou un gendarme référent formé spécifiquement, ou bien porter plainte directement auprès du procureur de la république, avec une simple lettre accompagnée ou non de témoignages et d'un certificat médical.