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Citation de LilyFlynn13


— Hé, Rodolphe ! Tu bouges ! hurlai-je sans trop d’espoir.
— Ne te fais pas de bile. T’as qu’à partir, je mettrai les clefs sous le paillasson, comme d’habitude.
Je grognai silencieusement avant de me rincer la bouche. Écœurée, je m’aperçus que je venais de me servir de mon mug de café.
Enfin, je me tournai vers mon étendoir. Je saisis le premier tee-shirt qui passait puis le premier pantalon, mais je pris un moment pour choisir mes dessous.
Ne vous faites pas d’illusions, ce n’est pas de la coquetterie. Quand on a certains piercings, il faut faire attention à ce qu’on porte pour éviter les stimulations impromptues ou les irritations gênantes.
Quand je sortis de la salle d’eau, je totalisai déjà cinq minutes de retard et Rodolphe se tenait debout, en caleçon, dans l’entrée en train de décrocher tranquillement la clef de l’appartement de mon trousseau.
La fille qu’il avait attrapée n’avait pas quitté la chambre. Penchant la tête, je réussis à voir le bord d’une hanche nue. Il était toujours du matin le Rodolphe.
Il me lança le reste de mon jeu où se trouvait de quoi ouvrir ma boite aux lettres, la porte du bas de l’immeuble ainsi que le local à vélo.
— Voilà. Je te laisse plutôt la clef dans la boite, c’est plus sûr, argua-t-il.
— Ça aurait été encore mieux que tu partes en même temps que moi.
— Allez, ne fait pas ta peste. On se retrouve ce soir et je te paie un verre.
Il pencha la tête sur le côté et appuya sa proposition d’un sourire accompagné d’un clin d’œil. En « langage corporel Rodolphe » cette phrase voulait dire :
« On se voit, on picole, puis on baise ? »
— Peut-être, répondis-je par réflexe.
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