Pour la majorité des gens de Belleville et des visiteurs, la rue Piat, à l’époque, était un coupe-gorge qu’il fallait contourner. Nous étions loin des pique-niques branchés qui ont lieu désormais au bout de la rue. Mais comme pour tous les gamins du coin, peu nous importait de vivre dans une no-go-zone qui deviendrait bientôt une bobo-zone, nous n’entendions même pas les plaintes des adultes.