Les textes réunis ici portent sur des problèmes cruciaux qui affectent la dynamique contemporaine des rapports de genre au travail : les mutations du marché de travail féminin et les inégalités sociales ; l’évolution et les limites de l’insertion des femmes dans les carrières scientifiques, technologiques et artistiques ; les interfaces entre vie professionnelle et vie familiale ; l’emploi du temps dans l’espace domestique ; le travail de care et son externalisation ; l’accès des jeunes à l’éducation et l’intégration des femmes sur le marché du travail ; la question des droits, de la citoyenneté et des politiques publiques. L’objectif de ce colloque et de ce livre a été d’approfondir le débat sur ce large éventail de thèmes, à la lumière d’expériences nationales et internationales récentes
On observe en effet un mouvement qui a conduit la majorité des individus à recourir au marché et à la vente de leur travail pour obtenir de quoi vivre. Or cette marchandisation du travail, il ne faut pas l’oublier, se décline au féminin. Notre objet dans cet article est de comprendre, à partir de différents points de vue, les caractéristiques de ce mouvement
Dès lors, l’enthousiasme de certain-e-s analystes, des pouvoirs publics et des entrepreneur-e-s pour la visibilisation, la professionnalisation et la pérennisation de ces formes de travail, pose question. Qui en bénéficie au quotidien ? Et quid des profits individuels et collectifs réalisés grâce à ces transformations de l’organisation du travail ?
déconstruire la/les catégories pour arriver au niveau des rapports sociaux ; penser ensemble différents rapports sociaux en respectant simultanément le fait qu’ils se co-construisent et le fait qu’ils sont différents
production du vivre en société » : « travailler, c’est transformer la société et la nature et, du même mouvement, c’est se transformer soi-même
le fait qu’il y ait domination ne fait pas disparaître la puissance d’agir individuelle et collective