Citation de MatthieuParanteau
Les morts ne mesurent pas le passage du temps. Une minute, une heure, un siècle... sont indifférenciables à leurs yeux. Neuf millions d'années pourraient s'écouler (chacune portant le nom d'un animal) sans qu'ils s'en rendent compte. Ce serait pour eux l'équivalent d'une seule révolution de la terre autour du Soleil.
Ils ne ressentent ni la chaleur des flammes ni le froid de l'espace. Ils ne souffrent pas de la perte des proches qu'ils ont abandonnés sur terre ; ils n'éprouvent aucune colère face à tout ce qui leur reste à faire. Ils ne sont ni en paix ni en proie au tourment. Ils n'ont pas disparu à jamais non plus. Leur prochaine étape est l'infini, et les mystères qui les y attendent peut-être.
Aux morts, il ne reste rien de plus que le silence de cet inconnu infini - même s'ils croient que rien ne les attend si ce n'est une infinité d'infinis. Car ne croire en rien, c'est croire en quelque chose. Et ce n'est qu'en atteignant l'éternité qu'on découvrira la vérité sur tout.
Ils ne ressentent ni la chaleur des flammes ni le froid de l'espace. Ils ne souffrent pas de la perte des proches qu'ils ont abandonnés sur terre ; ils n'éprouvent aucune colère face à tout ce qui leur reste à faire. Ils ne sont ni en paix ni en proie au tourment. Ils n'ont pas disparu à jamais non plus. Leur prochaine étape est l'infini, et les mystères qui les y attendent peut-être.
Aux morts, il ne reste rien de plus que le silence de cet inconnu infini - même s'ils croient que rien ne les attend si ce n'est une infinité d'infinis. Car ne croire en rien, c'est croire en quelque chose. Et ce n'est qu'en atteignant l'éternité qu'on découvrira la vérité sur tout.
