Nicolas Bourgoin

Le commentaire de Martine :

Un roman qui dépeint un moment de l’histoire qui a fait bouger le militantisme en France. En passant, par l’histoire de Françoise, cette jeune femme qui vient de la classe ouvrière et qui s’inscrit à la fac, c’est durant ses études que Françoise fera plusieurs expériences dans de multiples contextes, multiculturelles, politiques, sentimentales, sociales et intellectuelles.

Françoise est une fille unique, aimée et choyée par ses deux parents qui lui ont donné tout ce qu’ils pouvaient. C’est au moment de la fac, qu’elle va se confronter à des choses qu’elle ne croyait pas possible. Elle va devoir apprendre sur le moment et cela va venir bousculer tous les paradigmes et les illusions qu’elle s’était confectionnés ou imaginés. Sa relation amoureuse avec un jeune Arabe, qui vient d'un bidonville, viendra lui refléter les injustices qui existent. Par tout ce qu’elle a vécu socialement au sein des classes dont elle vient et ce qu’elle va entendre de son amoureux venu d’une classe d’émigré pauvre, elle va s’investir dans le communisme au sein de mouvements étudiants revendicatifs ou bien au sein d’un syndicat ouvrier un peu plus tard. Les années 60, sont un terrain propice où ont été instauré les mouvements de féminisme tels que : le marxiste-léniniste, féminisme au sein de la politique, etc.

Un bon roman qui nous permet de nous immiscer dans une fiction qui nous rappelle un pan très important de l’histoire que ce soit au plan de la politique, de la justice sociale, du monde du travail, des mouvements universitaires, du féminisme, etc. Un ouvrage très bien documenté et vraiment intéressant, captivant puisque le personnage de Françoise est attachant, marquant et stimulant. Nicolas Bourgoin a une plume très facile à lire, qui transmet et qui nous divertit, c’est un roman que je vous recommande.
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Depuis une vingtaine d’années, un nouveau courant s’est imposé dans le champ de la littérature noire : le polar politique d’inspiration nihiliste. À la fois contestataire et pessimiste mais dénué d’affiliation partisane, il marque avec le néo-polar des années 70-80 une rupture franche qui renvoie à des évolutions sociales récentes. Pour mieux comprendre cette mini-révolution, nous avons analysé l’un de ses thèmes de prédilection : la stratégie de la tension. Rien d’autre que ces machinations parfois machiavéliques dans lesquelles l’État devient criminel n’exprime mieux la défiance à l’égard des institutions qui fait la teneur de ces romans.



Notre analyse a porté sur sept œuvres relevant de ce genre littéraire et où ce thème est présent. Pour chacune d’elles, nous avons étudié le processus de production dans ses trois dimensions : le producteur, le produit et sa réception. Comment ces nouveaux entrants dans ce champ littéraire ont-ils bousculé les codes du polar ? Comment ont-ils mis en forme la stratégie de la tension dans leur roman ? Comment expliquer leur succès ? Pour répondre à ces questions et à d’autres, nous avons interrogé ces œuvres, leurs auteurs et leurs lecteurs au moyen de différentes méthodes : biblioscopie, entretiens directifs, analyse de contenu, enquête par questionnaire… Notre approche a montré les racines sociales de ce nouveau polar politique et les problématiques qui l’alimentent – chaos de l’après-communisme, peur du terrorisme, scepticisme à l’égard des institutions et des États. Ces thématiques font de ce courant littéraire un révélateur de nos sociétés du « nouveau désordre mondial ».

Le commentaire de Nathalie :



Une histoire en temps de crise économique en France, une histoire qui ne serait jamais arrivée, une rencontre qui n'aura pas la fin prévue. Lui se nomme Selim, il a 25 ans est musulman sans travail et vit dans la cité. Elle se prénomme Aurélie, elle a 20 ans et travaille comme agent de recouvrement à Paris. Ils n'ont vraiment rien en commun et vivent vraiment des vies complètement différentes. Pourtant, un événement tragique les fera se rencontrer. Selim veut savoir qui a poussé sa mère au suicide. Grâce à un ami, crack de l'informatique, il découvre que tout part d'Aurélie, à partir de ce jour, il enclenche la mission destruction. La séduire, la détruire et la laisser tomber. Il n'avait pas prévu en tomber amoureux. Aurélie, elle, est séduite dès la première rencontre, c'est l'amour parfait. Mais de son côté elle aussi à demander de savoir qui a trafiquer ses réseaux sociaux et vider ses comptes de banques. En parallèle, il file le parfait amour jusqu'au jour où Aurélie apprend la vérité. Mais le mal est fait, la séparation est inévitable, la discussion est orageuse voir même destructrice, mais la vérité n'est parfois pas toujours celle qui se laisse voir. Il faut parfois creuser un peu pour trouver les vrais coupables. La vérité est parfois cruelle, sournoise et pas du tout, celle que l'on croit. Les amis peuvent s'avérer des ennemis et les ennemis des amis.

Quand la vérité éclate enfin et que le soleil revient, il faut savoir pardonner, accepter ou recommencer à zéro. C'est la décision que doit prendre Aurélie.

Une histoire écrite d'une plume fluide, vraie parfois heureuse, parfois dure.

Les personnages sont tous criant de vérité que ce soient ceux de la cité ou les amis d'Aurélie.

Un bon roman qui nous apprend à travers l'histoire les dessus de la crise économique de 2008 en France.

Contente aussi d'avoir lu le nom de deux de mes compatriotes soit Garou et Marie-Josée Croze.

Et tout comme Aurélie, moi aussi, j'aime bien la musique de Yannick Noah.
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