Elle qui à ses heures perdues courait les défilés et les expositions de créateurs ne voyait pas comment, en tant que femme, on pouvait infliger ces loques monochromes à sa personne. Le vêtement de mode était l’ornement du corps féminin, le triomphe de la reconnaissance de sa finesse et de sa beauté, de sa force et de sa fragilité, de toutes ces qualités en somme que l’homme à travers les siècles avait tenté de dissimuler sous des oripeaux de bure, de chanvre ou de lin brut.