Emporté par la fougue de mon récit de voyage, j'ai oublié de douter. Je n'ai pas pensé que, peut-être, le lecteur, à un moment allait s'agacer - est-il légitime de parler d'une ville qu'on ne connaît pas ? (A ce moment-ci, la fin du deuxième jour, je suis prêt à l'affronter, cette question.) Oui, le lecteur pourrait s'agacer, de ces pages et pages sur une ville où je ne suis pas allé - mais aurait-il oublié qu'avant personne ne voyageait ? (p. 41)