Scrute le bureau du directeur. Lit les traits tirés sur les visages de chaque cible. Il sait que le corps parle. Celui qui ne dit rien en raconte presque plus que celui qui bave. Suffit de savoir lire et Zlatan sait déchiffrer ce langage presque animal que l’on ne peut pas falsifier. Le corps ne ment jamais car il ne sait pas faire. Il n’a jamais appris à le faire. La colère, la peur, la joie, la tristesse, la surprise, la honte et le dégoût sont des étiquettes indélébiles collées sur le front de celui qui les vit.
Et ce que Zlatan voit le laisse perplexe.