Elisabeth lui décrivait le monde par des sentiments, en substituant les autres sens à celui de la vue, car il lui semblait inutile de lui narrer des paysages par leur apparence. À quoi bon parler de couleurs à un aveugle s'il ne savait pas discerner l'orange du mauve ? Pour lui, ce n'étaient que des mots sans valeur. Les émotions, au contraire, parlaient par elles-mêmes, qu'importe la cécité.