- Avec les enfants, c'est différent, poursuit-elle. Ils sont plus vulnérables que les adultes et doivent être protégés.
...
- Vous mettez beaucoup l'accent sur eux dans vos reportages.
- Oui.
- Pour quelle raison ?
- Parce qu'ils sont des victimes innocentes. Au contact d'enfants qui ont connu la guerre, on comprend à quel point tout cela est dérisoire. Ils se moquent des frontières et des dissenssions, ne sont tenus ni par des liens tribaux ni par des enjeux politiques. Ils désirent simplement jouer, aller à l'école, être en sécurité.