On ne le fait pas le coup de partir à chaque fois.
C'est ce qu'on se dit et pourtant il y en a qui le font. Ça marche comme une petite boîte à musique. Faut juste tourner la molette et c'est parti.
Tu laisses une image de toi dont tu ne te souviendras pas forcément, le temps passe et tu l'oublies assez vite. Même ceux qui ne t'aimaient pas finiront par dire que tu étais quelqu'un de charmant, ou pire, d'attachant, un brin atypique. Tous ceux qui changent de pays plein de fois le sont.
Peu importe si t'es réfugié politique, économique, nomade, expat ou pur paumé. Les gens aiment le changement quand ça ne vient pas d'eux et que ça ne les met pas en danger. Être spectateur et voyeur ça colle avec l'époque, c'est lisse, faussement périlleux et avantageux pour l'ego.
Les vraies raisons du départ importent peu, finalement qu'est-ce qu'on en a à foutre des soucis des autres ?