Poème des parfums du monde et de la cruauté
Existent l’odeur des glaciers
l’odeur du Vésuve
l’odeur de Paris et de ta rue.
Le monde parfumé
luit comme une fenêtre amie,
comme un œil,
comme une bague.
Mais l’homme est cruel.
Il écarte le monde parfumé
qui devient gênant comme un mort.
Soudain, l’homme s’attable
montre ses mains
et mange des oiseaux,
de tout petits oiseaux.