Cette mer qu’ont chantée les poètes du monde entier, celle qui sait si bien, quand elle le veut, faire plaisir aux petits enfants, aux amoureux friands de bains de minuit, aux peintres avides de la fixer sur une toile, comme pour l’emprisonner, cette rebelle, cette mer semblable, oui, si semblable à une femme, capricieuse et câline, douce ou vengeresse, violente, passionnée, langoureuse ou sensuelle, ou, comme en ce moment même, cruelle, méchante, impitoyable.