"Le scandale Stilth"... C'est ainsi, désormais, qu'on parle de mon enquête. Personne, sans surprise, n'a repris le titre de mon article : "L'affaire Clara Miller". Dans les affaires criminelles; dès que l'on parle de meurtre, de viol ou de violence, c'est systématiquement le bourreau qui est à l'honneur. Ca m'a toujours gêné... Car c'est leur offrir bien trop de visibilité, une forme de glorification malsaine. C'est aussi occulter l'horreur de leurs actes. On devrait, au contraire, taire le nom des tortionnaires, les oublier, les effacer pour se rappeler uniquement les noms de celles et ceux qui ont souffert...