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Citation de le_Bison


Le soir, je pensais à ce qui se trouvait de doux et de renflé sous le chandail de Sandra. C'était un défilé de sensations muettes : l'arrondi, le pâle, le tremblant, le pincé, le soyeux, l'éléphantesque, le pulpeux, le lisse parfait. Je l'imaginais qui respirait en soulevant sa poitrine ou roucoulait une phrase doucereuse dans mon oreille. Je vissais sur sa jambe le pied nu de Beatriz. J'osais même lui greffer pendant quelques minutes la fesse douce de Bettina. Je lui fabriquais un ventre souple et des hanches grasses avec les souvenirs d'une virée sur la Playa de la Dona de Mazarron qui remontait à la dernière fête de Ferragosto. Il m'était facile dès lors de déplacer ma langue de ses lèvres vers ses cuisses et son pubis. Il existait une surface continue et bien organisée sur laquelle mon imagination pouvait glisser sans risquer de se perdre. Je substituais aux profondeurs de sa bouche, que j'avais consciencieusement inspectées, celles de son vagin que je me représentais, sur cette carte mentale, comme un étroit tunnel de sang.
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