Je me suis remis en marche. Les rues étaient écrasées par la canicule. À certains endroits, des petits mirages faisaient scintiller le bitume. Une odeur épaisse et écœurante montait du sol. J’ai tourné mon visage vers le soleil. J’avais besoin de ressentir sa chaleur, qu’elle me caresse comme une gifle, une dernière fois.