Il peut être important de rappeler au patient que, si c'est bien lui qui ressent ces réactions corporelles, ce sont celles ressenties à l'époque par le jeune enfant qu'il était. Le mot d'ordre est donc la distanciation afin que le travail ne dépasse pas la tolérance du patient. Ainsi les sensations corporelles peuvent devenir une source d'information sur ce qui s'est passé. Non pas que l'on veille à tout prix savoir ce qui s'est passé, mais l'intégration d'un traumatisme nécessite souvent d'intégrer aussi les réactions corporelles.