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Critiques de Olivier Vatine (272)
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Conan le Cimmérien, tome 7 : Les clous rouges

"Je ne veux pas vivre jusqu'à la vieillesse. Je veux mourir quand mon heure sera venue. " Robert E. Howard .

Un huis clos fantastique et angoissant dans une vieille cité...



Une sculpturale blonde aux yeux bleus, avec un corsage rebondi et des cuissardes de cuir, qui manie l'épée aussi bien que les réparties cinglantes...

La blonde, c'est Valeria la pirate, en fuite après tué un officier Stygien, et qui n'a nullement peur de Conan, qu'elle croit à sa poursuite.



Mais, Valeria et Conan doivent s'allier pour combattre un terrible dragon et se réfugier dans la vieille cité inconnue.



Une cité étrange, avec une femme vampire, Tascela, qui essaye de détourner Conan de Valeria ( une projection de la mère agonisante de l'auteur et jalouse de la compagne de son fils?)



Xuchot est une cité isolée du monde extérieur, à cause des dragons énormes dans la forêt, "totalement murée, et recouverte d'un toit qui empêche le soleil d'y pénétrer ."

Un monde en décadence, une civilisation pourrissante où "l'anormal devient normal."



Des guerriers s'y entre-tuent, depuis des générations. Un vieil homme surgit des ténèbres, après 12 ans d'errance parmi les morts, un foudroyant artéfact magique ...



Et Valeria sera dénudée, maintenue par les guerriers d'Olmec et offerte en sacrifice, à Tascela...



C'est la dernière récit sur Conan, écrit par son auteur. Le monde et la civilisation vont s'effondrer et la nature reprendra ses droits. L'homme redeviendra un barbare.

Robert E.Howard se suicide, peu après que sa mère sombre dans un coma définitif...

Il avait 30 ans et laisse une légende: Conan le cimmérien, un voleur et un barbare qui devint Roi ...
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Héros du peuple, tome 1 : L'assassin sans vis..

Ce récit se passant en Chine actuelle mêle trois intrigues distinctes, la principale étant une enquête de police sur de mystérieux meurtres menés par la résurgence d'une ancienne triade. Il y a également cette école de mutants qui garde des enfants aux pouvoirs assez étonnants et pour finir une petite fille de milliardaire qui fait un peu de mécanique robotique dans le genre « Iron Man ». Voilà pour résumer brièvement.



Il est vrai que dans ce premier volume, on ne voit pas encore tout à fait le lien qui relis ces 3 scénarios distinct mais on sait que cela va arriver dans le second tome qui clos l'aventure.



C'est quand même assez classique dans le fond. Cependant, le traitement est plutôt efficace et dynamique pour faire en sorte que le lecteur ne s'ennuie pas une seconde. Bref, il y a tout un savoir-faire des auteurs qui est à l’œuvre.



A noter un dessin assez aéré qui est confié à un novice en la matière qui remercie d'ailleurs ses mentors à la manière de « Star Wars » dans la préface.



En conclusion, un diptyque assez sympathique qui mêle plusieurs références actuelles pour nous proposer du divertissement sans aucune prétention.

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Conan le Cimmérien, tome 7 : Les clous rouges

"Les Clous Rouges" plus que la version 2.0 de "Xuthal la crépusculaire" est la 2e partie de son « Civilisation et barbarie » démarré dans "Au-delà de la Rivière Noire" :

- dans "Au-delà de la Rivière Noire", la barbarie balayait la civilisation pour faire revenir à son état naturel une région pionnière

- dans "Les Clous Rouges" la barbarie a balayé la civilisation pour tomber dans la décadence la plus effroyable après avoir voulu prendre sa place dans un univers artificiel

Comme vous le voyez c’est quand même autre qu’une histoire se résumant à un mec bien musclé courant après une nana bien galbée comme j’ai pu le lire par ailleurs...



L’histoire de R.E. Howard :

Conan est fasciné par la strong independant woman Valeria de la Fraternité Rouge, et il la stalk avant de la draguer ouvertement (on sous-entend qu’il a été engagé pour la tuer, mais qu’il préférerait une récompense en nature plutôt qu’en argent). Il veut pécho mais enchaîne les râteaux, et c’est ainsi qu’ils se retrouve coincés sur une éperon rocheux assiégé par un grand carnivore du jurassique… La mise en place du récit prend la forme d’un survival qui aurait été d’un classicisme absolu si l’auteur n’avait pas contribué à forger les classiques : on a 1 point A disposant d’une sécurité relative qui ne cesse diminuer avec le temps, 1 point B qui disposerait d’une sécurité absolue, et entre les 2 un no man’s land hanté par une danger mortel…

Toujours est-il que Conan et Valeria parviennent à débarquer dans l’antique cité de Xuchotl, un gigantesque complexe urbain coupé de la terre, de l’eau et de la lumière du soleil. Et c’est une maison de fous ! Il débarque en pleine guerre entre la cruelle tribu des Xotalancas et la violente tribu des Tecuhtli qui autrefois ne formaient qu’un seul peuple et qui aujourd’hui sont prêtes à tout à au reste pour éliminer leur sœur jumelle quitte à disparaître du moment qu’elle emporte avec elle le plus possible d’adversaires (d’ailleurs l’immense peuple se réduit désormais à deux groupes de quelques dizaines d’individus. Comme dans ces bons vieux récits de châteaux hantés nous retrouvons des salles immenses, des couloirs interminables, une ambiance lourde et sombre, et une violence et une folie prêtent à se déchaîner. Conan et Valeria font pencher la balance du côté des Tecuhtli, et l’affrontement final est imminent. Chez Howard tout le monde trahit tout le monde, et le roi Olmec veut tuer Conan pour remplacer son amante Tuscela par Valeria et la princesse Tuscela veut Valeria pour remplacer son amant Olmec par Conan. Mais le brave et bavard Techotl raconte à Conan l’histoire de la cité, lui qui va être tiraillé entre sa reconnaissance envers ceux qui l’ont sauvé et ceux à qui il doit fidélité. Il était une fois le peuple Tlazitlans qui s’était révolté contre l’Empire Stygien, et mené par un Moïse bicéphale les survivants fuirent pour se retrouvent coincés sous les murailles de Xuchotl entre des magiciens et leurs démons gardiens. Ils auraient été écrasés sans l’intervention de Tolkemec le Judas local, esclave martyrisé rêvant de se venger de ses maîtres. Grâce à son aide ils conquirent la cité, avant que Xotalanc, Tecuhtli et Tolkemec ne se partage la cité partagé entre les quartiers est, ouest et sud. A cause d’une histoire de femme les deux frères se retournèrent l’un contre l’autre (remember Caïn et Abel), avant de se retourner contre Tolkemec qui divisait pour régner à l’aide de la noire magie … Après leurs morts leurs partisans continuèrent de se haïr et de s’entre-tuer, et Conan repère immédiatement la faille du récit : comment se fait-il que la princesse Tuscela qui a vécu tous ses événements paraisse plus jeune que ses sujets 2 générations plus tard ? Sinon en dehors de la vamp dépositaire du secret de l’éternelle jeunesse voire de l’immortalité, on a aussi un Abbé Faria passé du Côté Obscur et obnubilé par sa quête de vengeance, le Masque Ardent, les Flûtes de la Folie et le Sceptre de la Destruction !

L’habillage aztèque ne doit faire oublier que l’auteur n’a fait que s’inspirer des vendettas villageoises texanes, en l’occurrence celle Lincoln où dans une communauté isolée les habitants élevés dans la haine de l’autre génération après générations ont fini par s’entre-tuer… Une fois de plus, le chemin le plus court entre la barbarie et la décadence reste la civilisation, surtout quand les élites autoproclamées divisent pour régner et obligent les humbles à réaliser les caprices de divas des puissants !





Le scénario de Régis Hautière :

Il est plutôt assez fidèle, enlevant telles ou telles péripéties et/ou tels ou tels rebondissements pour tout faire tenir en 56 pages. Patrice Louinet veille évidemment au grain avec un postface efficace pour rester le plus proche possible du récit original. Mais le gros souci reste que ce dernier est d’abord et avant tout un récit d’ambiance qui prenait tout son temps pour poser ladite ambiance et développer la paranoïa constamment prête à exploser en déchaînement de violence menant au cœur de la folie. Ici le récit est plus léger avec un rythme plutôt enlevé. On ne va pas se mentir je ne suis pas sur que le scénariste ait été bien choisi au vu de sa bibliographie car la noirceur et la violence sont éloignés de ses qualités premières. Qu’il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema…



Les graphismes d’Olivier Vatine et Didier Cassegrain :

On va tout de suite poser cette question : pourquoi on a laissé à l’identité les scènes de violences parfois dignes des meilleurs et/ou des pires moments de la saga "Hokuto no Ken" alors qu’on a retouché peu ou prou les scènes de nudité ? On ne va pas perdre de temps à essayer de répondre donc je vous renvoi au film "Larry Flynt" de Miloš Forman sorti en 1996. Ensuite je n’ai absolument rien contre le fait de travailler collectivement, encore faut-il que l’organisation en studio soit pensée en organisée. Ici Didier Cassegrain termine le travail commencé par Olivier Vatine, et force est de constater que le story-board et le découpage d’Olivier Vatine sont plus efficaces que les dessins et les couleurs de Didier Cassegrain. Olivier Vatine sait très bien dessiner donc pourquoi ne s’est-il pas chargé de l’ensemble des graphismes ? Il était occupé à dessiné des illustrations de couvertures pour ses collègues ou à gérer la nébuleuse Comix Buro ??? Après le travail de Didier Cassegrain est loin d’être vilain, mais son style plus cartoonesque que réaliste n’était pas vraiment le plus approprié pour un récit aussi sombre et aussi violent. Qu’il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Aquablue - Intégrale, tome 1

Ouvrage - ou plutôt ouvrages devrais-je dire car ce dernier comporte les cinq bandes-dessinées du premier cycle d'Aquablue -, emprunté durant le confinement, c'est à peine maintenant que je me suis décidé à le débuter et à le terminer le jour d'après (j'avais espéré que celui-ci me durerait un peu plus longtemps mais même pas étant donné que j'ai été captivée à la fois par le scénario mais suis également tombée sous le charme du graphisme et des personnages auxquels je me suis beaucoup attachés.



Nous nous trouvons ici dans un temps futuriste indéterminé mais cela va de soi car les humains sont dorénavant capables d'effectuer des voyages à des années lumière de notre chère petite planète bleue. L'existence d'autres planètes habitables ainsi que d'autres galaxies et autres peuples est chose acquise et courante donc je ne reviendrai pas là-dessus. Suite au naufrage du paquebot "L'Etoile blanche" suite à son choc avec une astéroïde, tous sur Terre croient d'abord qu'il n'y a eu aucun survivant. Grossière erreur car un bébé en a réchappé grâce à son robot-nurse Cybot (je dis d'emblée qu'il s'agit de mon personnage préféré dans toute la série car ce dernier est très attendrissant et ressent des émotions humaines). Après avoir erré huit ans dans l'espace, ces deux derniers trouvent enfin une planète à même de les accueillir : Aquablue. Ses habitants, de couleur bleue et parlant dans un premier temps un langage impossible à décrypter pour le commun des lecteurs car totalement inventé spécialement pour cette série, reconnaissent très vite une particularité chez l'enfant et le reconnaissent comme étant l'élu ; celui-ci s'appellera dorénavant Nao. Nous suivons donc l'évolution de ce dernier au sein du village (il se retrouve dorénavant seul car Cybot n'a pas résisté avec sa rencontre avec l'eau...effectivement pour un robot, cela peut être fatal) et son alliance future avec la fille du chef, Mi-Nuee. Faute de trop en dire, je crois que je vais m'arrêter là mais sachez que c'est bien connu : la vie n'est jamais un long fleuve tranquille. J'aurais pu vous dire que Nao et Mi-Nuee vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants mais vous vous doutez bien que sans ce qui va se dérouler durant ces 238 pages, il n'y aurait pas d'histoire. L'avidité des hommes va se mêler à l'affaire et Nao devra savoir trouver ses alliés sur Terre pour se défendre face aux requins qui voudraient coloniser Aquablue et en utiliser toutes ses richesses.



Un cycle vraiment passionnant dans lequel je me suis tout de suite immergée et la preuve est qu'une fois ma lecture commencée, je n'ai plus pu m'arrêter (cette lecture m'ayant elle-même été recommandé par mon mari, je me dois de faire la même chose avec vous, chers lecteurs). Bonne découverte ou redécouverte !



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Aquablue, tome 6 : Etoile blanche, première p..

J'avais lu le premier cycle de cette série -que je possède à la médiathèque dans laquelle je travaille- et j'avais beaucoup aimé. Je pensais m'arrêter là, ne possédant pas là suite mais c'est mon mari qui me l'a dégotée (dans la médiathèque où lui travaille) alors je continue. Ici, changement de dessinateur mais pas de scénariste et on repart pour une nouvelle série d'aventures, l'on pourrait presque dire de cet ouvrage qu'il s'agit du quatrième tome et demi car il est parue avec le cinquième mais n'est pourtant pas considéré comme étant le cinquième pour autant. Bref, cette aventure se déroule sur deux tomes et le lecteur découvre ce qui s'est réellement passé sur l'étoile blanche, vaisseau dans lequel ont péri les parents de Naon, notre héros.



Bien des masques se lèvent, nous faisons connaissance avec de nouveaux personnages mais heureusement, mon personnage préféré (le robot Cybot) est toujours là, toujours aussi drôle et attendrissant et c'est d'ailleurs par lui que sont révélées aux lecteurs ce qu'il s'est réellement passé avant l'arrivée de Nao sur Aquablue (d'ailleurs, cette dernière n'est même pas évoquée ici car il s'agit plutôt d'un tome qui se rapporte aux éléments passés mais qui vont néanmoins influer sur l'avenir de Nao et de ses compatriotes, Cybot inclus).



Un premier tome facile à lire, même pour celles et ceux qui n'auraient pas lu le premier cycle ai-je envie de dire, bien travaillé du point de vue graphisme (même si j'avoue avoir eu un coup de cœur pour le premier dessinateur) et un scénario assez prometteur mais sans plus, d'où le fait que je sois un peu mitigée quant à ma découverte.
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Niourk, Tome 1 : L'enfant noir

C'est mon mari qui m'a fait connaître Stefan Wul, maître incontesté dans l'art de la science-fiction et après avoir lu le roman "Niourk", c'set avec un plaisir immense que je m'attaquais à découvrir cette bande-dessinée. Ici, le lecteur se plonge dans un univers que l'on pourrait aux premiers abords considéré comme préhistorique mais qui se déroule en réalité dans un univers post-apocalyptique. Les hommes en sont revenus à vivre dans la nature, où les chasseurs pourvoient à leurs besoins nutritionnels. Sans technologie, ils considèrent ceux qui en sont pourvus comme des dieux et, il faut l'avouer, probablement trop naïfs, ils remettent leur destin entre les mains de celui que l'on appelle "le vieux" ou encoure "celui qui voit tout" et qui aurait la capacité de communiquer avec ces soi-disant dieux. Ils ne comprennent pas ce qui est étranger à ce qu'ils ont l'habitude de côtoyer, aussi la présence d'un enfant noir parmi les leurs est à leur yeux signe de malédiction. Celui que l'on nomme donc uniquement que comme "l'enfant noir" est en réalité un enfant tout ce qu'il y a de plus ordinaire et on ne peut plus malheureux d'être rejeté par les sens. Le jour où le vieux décide de partir à la rencontre des dieux et qu'il annonce son retour dans quatre jours sans qu'il rien soit rien, l'enfant noir décide de partir de suivre ses traces et de découvrir par lui-même qui sont réellement ceux que toute la tribu appelle "les dieux". Qui sont-ils réellement et le vieux serait-il le seul à pouvoir entrer en contact avec eux ?



Une bande-dessinée agréable à lire, un graphisme très bien travaillé mais un univers dans lequel j'ai eu un peu de mal à me replonger. Peut-être une cure intensive de Stefan Wul ne me ferait-elle pas de mal ? En tout cas, une trilogie que je ne peux que vous recommander car, même si je n'ai pas encore lu les deux tomes suivants, ce premier s'avère relativement prometteur !
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Cixi de Troy, tome 1 : Le secret de Cixi

Je ne connaissais absolument pas l'univers de Lanfeust de Troy et, à vrai dire, peu désireuse de le découvrir, au risque de m'aventurer dans une série bien trop longue à mon goût. Mais bon, étant donné qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (et aussi pour mourir moins bête), je me suis laissée tenter par cette série de trois tomes nous narrant l'histoire de Cixi de Troy.

Cette dernière, après s'être fait embrigadée par une bande de pirates femmes (et oui, ce n'est pas courant mais cela existe...la preuve dans ce tome) hésite quant au choix qu'elle doit faire concernant ce qu'elle veut réellement faire de sa vie : continuer à écumer les mers en étant sous l'ordre d'Oyako, la capitaine pirate, ou bien rejoindre Eckmül avec la perspective de pouvoir occuper une place importante dans la société.



Quel choix va donc-t-elle faire et, au prix de quelles trahisons car, il faut être lucide, elle ne peut pas être à deux endroits au même moment, à savoir être sur terre et à la fois sur mer...Certaines personnes vont donc devoir être rayées de sa vie mais comment va-t-elle s'y prendre et surtout, sera-t-elle sûre d'avoir fait le bon choix ?

Un premier tome dans lequel le lecteur novice en ce qui concerne l'univers de Troy est quelques fois déstabilisé mais arrive néanmoins à suivre normalement et ce, sans trop de difficultés, le déroulement de l'histoire. Un graphisme pas assez bien travaillé et tout en couleurs (c'est d'ailleurs la marque des éditions Soleil). Une lecture divertissante mais qui ne m'a pas emballée outre mesure. Je lirai tout de même les trois tomes, poussée par la curiosité, mais n'irais sûrement pas au-delà. A découvrir !
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Niourk - Intégrale

Attention coup de cœur !!!

Olivier Vatine signe autant le scénario que le dessin et la couleur. Et je dis « chapeau bas ! ». Il nous offre un superbissime album grand format de plus de 150 pages composées avec un soin remarquable !

L’objet me plaisait déjà beaucoup, le travail des couleurs, des ombres et des lumières est épatant ! Des dessins en pleines pages de toute beauté, un découpage qui cadence le récit et fournit divers points de vue.

Quant à l’histoire j’avais lu récemment le roman de Stefan Wul dont l’album s’inspire. Ce n’est donc pas une surprise.

J’ai tout de même été bluffée lors de ma lecture car les images créées par Olivier Vatine correspondent aux images que j’ai eues en tête en lisant le roman ! Le rendu est exceptionnel ! Les hologrammes ressemblent à des hologrammes, cela semble peut-être naïf exprimé ainsi mais j’entends par là que le monde dessiné est très crédible malgré la complexité des inventions de Stefan Wul. Et les changements d’état de l’Enfant Noir lorsqu’il évolue sont fort bien rendus de même que ses « visions » ou connections spirituelles.

Puis j’ai eu plaisir à retrouver le style littéraire de Wul dans les dialogues.



Bref vous l’aurez compris, je suis conquise par cette intégrale, tombée sous le charme et admirative du talent d’Olivier Vatine. Il est certain que je m’intéresserais davantage au reste de son œuvre.
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Niourk, tome 3 : Alpha

Où l'on se rend compte que la vérité et le science peuvent parfois sortir de la bouche d'un enfant, pour peu qu'on lui donne les bonnes information. C'est ce qui se produit ici avec "l'enfant noir", qui, à la rencontre de trois terriens martiens apprend à décrypter leur langage et même à devenir beaucoup plus intelligent qu'eux. Celui qui dans les deux premiers tomes de cette série vivant reclus car rejeté de sa tribu (voir tome un), se voit dorénavant l'accès à la science. Il peut parfois être dangereux de mettre cette dernière dans les mains (ou devrais-je pultôt dire dans la tête) de n'importe qui mais utilisée à bon escient, cela peut parfois relever du miracle et c'est exactement ce qui se produit ici. Celui que l'on ne connaissait jusqu'à présent que sous le surnom de "l'enfant noir" va dorénavant se faire appeler Alpha. Alpha, première lettre de l'alphabet grec, peut aussi désigner le renouveau, le commencement d'une nouvelle ère (c'est du moins l'impression que je me suis forgée). Il apprend vite et surtout assimile vite les informations qui lui sont fournies et a tôt fait de comprendre que si lui, désire rester sur Terre, ce n'est pas le cas de ses nouveaux amis. Cependant, un choix draconien s'impose à lui ? Rester seul et apprendre à vivre sans eux ou alors les préserver à ses côtés tout en les renvoyant sur Mars ? Impossible me direz-vous mais vous apprendre bien vite, chers lecteurs, que pour Stefan Wul, le mot Impossible ne faisait pas partie de son vocabulaire...



Un auteur de science-fiction admirablement en avance sur son temps et avec cette adaptation en bande-dessinée, Olivier Vatine lui rend admirablement hommage. Alors, pourquoi ma note relativement sévère ? Tout simplement parce que, en ce qui me concerne, j'ai eu un peu de mal à accrocher avec le graphisme mais cela ne regarde que moi et je ne peux donc, si cela n'est pas déjà fait, vous inviter à découvrir cette trilogie qui vous donnera peut-être envie de vous plonger pas la suite les œuvres de ce très grand auteur de science fiction !
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Cixi de Troy, tome 3

Dans ce troisième et dernier tome du "Secret de Cixi", les choses vont de pis en pis à Eckmül, jadis considérée comme la cité éternelle des sages et où les marchands arrivaient en masse. Aujourd'hui, elle n'est plus que tristesse, désolation et, de plus, contrôlée par le tyran Thanos Averroës, un homme cruel et sans pitié. Détenant la majeure partie d'une épée (tiens tiens, n'y aurait-il pas là une référence à Excalibur, la célèbre et puissante épée du roi Arthur...à méditer !), ce dernier a élaboré un plan machiavélique : celui de transférer toute la magie des sages dans son propre cerveau. Beaucoup ont été capturés. Tous ? Non, quelques-uns résistent encore, tapis au fin fonds de la forêt (je pense qu'il y a a sans conteste une référence aux célèbres albums d'Astérix, surtout dans la manière dont les auteurs les présentent...mais bon, là encore, ce n'est que mon humble avis).

Cependant, celle qui se fait dorénavant appeler l'Ombre ténébreuse puisqu'elle est toute habillé de noir et agit le plus souvent la nuit, rôde et est bien décidée à rétablir la justice en défendant tous ceux qui sont victimes des abominables machinations de Thanos. Quant à Cixi, elle a découvert (voir tome précédent) qu'elle était enceinte mais et bien décidée à se débarrasser de ce qu'elle n'a pas désiré, privant par la même occasion la grande joie de donner un héritier à Thanos.



Cependant, y parviendra-t-elle ? Et qui est cette fameuse ombre ténébreuse qui se fait la défenseuse de la veuve et de l'orphelin ? Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, je vous invite donc à découvrir ce troisième tome car même si, l'histoire en elle-même est loin d'être terminée (Les amateurs de la série Lanfeust de Troy pourront vous le confirmer), le secret de Cixi, lui, s'achève ici.

Un graphisme toujours aussi bien travaillé mais, décidément, un scénario, bien que lui aussi accrocheur, qui n'a pas réellement eu son charme sur moi. A découvrir !
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La mort vivante

Olivier Vatine et Alberto Varanda revisitent le mythe de Frankenstein en adaptant la version futuriste du roman éponyme de Stefan Wul. Colonies humaines dans l’ensemble du système solaire, cyborgs et recherches génétiques articulent l’histoire. Le graphisme apporte une ambiance un peu glauque et sombre, le trait s’inspire de la gravure de Gustave Doré, avec des trames linéaires, fantastique et futuriste en même temps, les décors mélange allègrement le côté science fiction et l’univers XIXe du roman de Mary Shelley, c’est de ce point de vue une très belle réussite, et c’est ce qui donne à ce récit toute sa grâce, son élégance rétro et son inquiétante atmosphère, gothique et steampunk à la fois. En tant que variante sur le thème de Frankenstein, c’est aussi bien abouti, même si certains rebondissements semblent arriver un peu vite, ne nous laissant pas le temps de nous immerger totalement. Mais le choix d’avoir proposé cette œuvre en seulement un tome est tout à fait justifié, les auteurs vont à l’essentiel sans négliger l’atmosphère trouble, les personnages sont suffisamment approfondis pour porter le récit, le rythme est solide, et l’ensemble est tout simplement beau. Voici encore une très belle adaptation d’un roman de Stefan Wul qui, décidément, inspire les auteurs de bande dessinée pour mon plus grand bonheur.
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La mort vivante

Dans un futur lointain, l'humanité vit divisée, l'une sur mars, l'autre sur la Terre. Sur mars, tout ce qui vient de la Terre, l'Ancienne Terre comme la nomment les Terriens de Mars, est illégal. En particulier, les livres sont proscrits, surtout les traités scientifiques. Joachim Bostrom en fait la douloureuse expérience. Il a acquis des ouvrages au marché noir. Sa renommée de scientifique en prend un grand coup et il est condamné à cesser sur le champ ses recherches. Interpellé devant chez lui par deux personnages étranges, il va être emmené sur Terre où l'attend une chercheuse dont la fillette de 10 ans vient de décéder. Elle va lui demander de réaliser l'impossible : ramener sa fille à la vie.



La Mort Vivante est une très belle BD sur le deuil vu par le prisme du mythe de Frankenstein. A mi chemin entre Lovecraft et Kafka, le récit met en lumière une humanité aigrie et un futur assez sombre. J'ai beaucoup aimé les métamorphoses que subit la fillette et l'impuissance du scientifique face à sa créature. Le thème est bien traité sans condescendance ni moralisme appuyé.



Les illustrations sont magnifiques dont certaines, en pleine page, très détaillées. La découpe du scénario donne un bon rythme, on ne s'ennuie pas.



Un bon one-shot.

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La mort vivante

L'humanité a été détruite et pour perpétuer l'espèce les êtres humains se sont exilés vers Mars. Médecine et technologies ont fait d'énormes progrès bien sûr, mais même le progrès à ses limites et ne saurait résoudre parfaitement tous les incidents de la vie. Aussi lorsqu'une femme cherche à faire ressusciter son enfant, il faut s'attendre à ce que tout ne se déroule pas comme prévu...



Certes, si l'on s'en tient au découpages et aux graphismes, cette bande dessinée est une vraie réussite. En revanche, pour ce qui est du scénario.... Je l'ai trouvé un peu trop facile avec beaucoup d'éléments (monstres, cyborgs, génétique, etc) qui se mélangent sans qu'on y voit un réel intérêt. Quant à la fin qui part un peu en cacahuète quand même... Bof bof bof
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Cixi de Troy, tome 2 : Le secret de Cixi 2

Dans ce deuxième tome, Cixi a rejoint la cité d'Eckmül et compte bien y rester un moment puisque, ayant réussi à séduire le seigneur Thanos (qu'elle trouve d'ailleurs plutôt à son goût), elle vit dorénavant dans un palais, avec servantes à ses ordres et tout ce qui va avec. Bref, la belle vie quoi ! Cependant, ce qu'elle était loin d'imaginer, c'est qu'elle se retrouverait en quelque sorte dans une vaste prison dorée...palais certes mais prison néanmoins car la ville d'Eckmül n'est plus ce qu'elle avait connu, du temps où elle était encore avec Lanfeust. Dorénavant, cette cité, d'ordinaire si joyeuse te remplie de boutiques fabuleuses et de tavernes n'est plus que ruines et désolation...pour le plus grand malheur de Cixi, vous l'aurez compris. De plus, les gardes (la police) de Thanos sont cruels et sans pitié et les trolls enchantés qu'ils ont sous leurs ordres sont aussi stupides qu'inefficaces. Des gardes aussi cruels que ne l'est leur seigneur en réalité mais cela, Cixi, ne l'apprendra que bien plus tard et, à ses dépends.

Aussi, le jour où l'un des gardes réussit à intercepter le navire Le lotis de sel qui mettait le cap vers la cité et fait prisonnières toutes les occupantes de ce dernier (des femmes pirates, cela ne vous rappelle vraiment rien ? Voir dans ce cas-là la critique que j'ai faite du premier tome de cette série, pour ceux qui ne l'auraient pas lue), Thanos décide de faire une exécution publique de toutes ces intruses en les faisant combattre en place publique afin de donner un peu de spectacle à la foule...Ben voyons ! Vous ne trouvez pas que cela ressemble étrangement à l'époque romaine ou les gladiateurs combattaient dans les arènes pour distraire le peuple ? C'est exactement cela, en plus futuriste certes (vous comprendrez pourquoi si vous vous décidez à lire ce tome) mais ce qui n'enlève rien à la cruauté de la scène et surtout...à celle des hommes ?



Cixi laissera-t-elle ses amies se faire exécuter sans rien dire ? Décidera-t-elle d'agir ? Et si oui, de quelle manière ?

Un deuxième tome que j'ai trouvé intéressant (bien que je l'ai trouvé beaucoup plus dur que le premier en raison des événements qui se sont déroulés à Eckmül et que la servante de Cixi lui narre au cours de l'histoire), bien travaillé graphiquement mais qui, au risque de vous décevoir, ne m'a toujours pas convaincu de découvrir la série de Lanfeust de Troy. Certains d'entre vous me diront probablement que je manque quelque chose (probablement, ils auront sans doute raison) mais je crois vraiment que je vais m'arrêter à cette série de Cixi de Troy en trois volumes. A découvrir !
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Carmen McCallum, tome 1 : Jukurpa

Scénario : Frd Duval et Olivier Vatine

Dessin : Bess

Design : Fred Blanchard

Couleurs : Florence Breton



L'avantage, avec une BD, c'est qu'elle se lit rapidement, contrairement aux sagas.

L'avantage, avec une BD, c'est que l'action n'est pas imaginée mais imagée, ce qui plonge bien sûr plus facilement dans l'action.

L'avantage, avec une BD, c'est que l'imaginaire du scénariste, du dessinateur et du coloriste peut se déployer à l'infini.

Je ne sais plus à quel babeliote je dois d'avoir eu envie de commencer cette série, mais je remercie cet inconnu.

J'ai tout aimé : l'histoire, les dessins, les couleurs.

Bon, c'est vrai, je ne suis pas du tout une pro de la BD. Alors, elle a sûrement des défauts... mais je ne les ai pas vu.

Bientôt la suite ? Oui, bientôt la suite.
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Niourk, tome 2 : La ville

Dans ce deuxième tome, changement de décor pour l'enfant noir (protagoniste de cette série) et pour son ours apprivoisé car, après s'être fait respecté de la tribu, ils décident de changer d'endroit de chasse. Cependant, il y a des choses qu'ils ne vaut mieux ne pas manger et les chasseurs de la tribu de l'enfant vont l'apprendre à leurs dépens. C'est donc après avoir eu une révélation de celui qu'il considère comme un dieu, l'enfant noir et son ours prennent la direction de New-York qui deviendra Niourk dans la langue de l'enfant (eh oui, il ne faut pas trop lui en vouloir, c'est un petit peu difficile à prononcer surtout lorsque cela est dit de la part d'une personne que l'on ne comprend pratiquement pas. Étant donné que l'histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique, New-York est en ruines et l'enfant, dès son arrivée, va être confrontée à une étrange dame. Avez-vous deviné à qui je fais allusion ? A la statue de la liberté bien évidemment ! Après l'avoir pris pour une déesse, l'enfant va comprendre qu'il s'agit en réalité d'une immense dame creusée dans la pierre et qui d'autres que les dieux pourraient avoir conçu pareille œuvre ? (Si vous croyiez encore que c'était un français qui l'avait réalisé et fait don aux États-Unis, une fois encore, dans l'univers de Stefan Wul, vous avez tout faux !). Cependant, ce que l'enfant ignore encore, c'est qu'en quittant son premier terrain de chasse où il a été confronté à d'abominables monstres, ce qu'il va trouver en ville n'est guère mieux...



Un graphisme et un scénario avec lesquels je n'adhère pas forcément mais Olivier Vatine a néanmoins tenté de rester assez fidèle au roman de Stefan Wul et en cela, je ne peux que le louer ! Une trilogie relativement dure (je n'en suis pourtant qu'au deuxième tome) mais que je peux que vous recommander (surtout pour tous ceux et celles qui n'auraient pas encore découvert l'ouvre du maitre de la Science-Fiction que fut Stefan Wul) !
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Carmen McCallum, tome 1 : Jukurpa

Excellent entrée en matière, ce premier tome met en avant l'action, fusillades, poursuites dans un décor futuriste bien imaginé avec beaucoup d'engins guerriers en tout genre. le graphisme oscille entre le bon et le moins bon, idem pour la colorisation, plutôt même du moins bon que du bon. L'intrigue est basique, trois camps en concurrence, au milieu, celui de Carmen McCallum, mercenaire qui sauve une prisonnière cryogénisée. Elles vont se retrouver coincées entre les yakusas et l'armée. L'action vraiment intense donne le ton, et c'est principalement là que se situe l'intérêt, et la qualité de cette bande dessinée, et c'est ce qui donne envie d'aller plus loin.
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Niourk, Tome 1 : L'enfant noir

Niourk - L'Enfant Noir ; Faut-il y voir une critique du racisme? Ou du moins un récit initiatique? Confronté aux dangers de la nature et à la chance de découvrir un bon matériel, l'Enfant Noir va passer de Zéro en Héros. Les images (paysages, etc...) sont très belles.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Conan le Cimmérien, tome 7 : Les clous rouges

Conan recherche Valeria, une belle blonde forte et libre qui n'a rien à lui envier côté art du combat. Mais tous les deux vont se retrouver piégé dans une cité de fous sanguinaires.

J'ai bien aimé cet opus de Conan le cimmerien qui adapte les histoires de Howard.

Le duo Conan/Valeria marche bien et une nouvelle fois on a une femme forte comme personnage principal.

Dans la cité il règne une tres grande tension. Le côté enfermé donne une atmosphère très pesante. Dedans deux clans se livrent une guerre ancestrale, incapable de dépasser la haine transmise par leurs pères. C'est une histoire au final assez noire et sanglante où la civilisation est capable de s'autodétruire.

J'aime beaucoup le dessin original de Didier cassegrin. Son trait nerveux très reconnaissable s'adapte bien au découpage dynamique.
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Aquablue, tome 3 : Le Mégophias

Le final de l'opus précédent était un délire total, les réfugiés d'aquablue quasi morts de faim se voyant offrir des tonnes de pizzas par le convoyeur de Nao et sa bande, en provenance de la terre.

Le délire continue avec une bataille spatiale et sous-marine entre un improbable pirate indestructible et les mercenaires de Morgenstern, avec son lot de trahisons, de retournements et un final qui annonce la suite...

Le dessin s'affine, en particulier les visages (Je veux dire les trognes), le scénario se précise et se deploie, la maîtrise du suspens est là !

A dévorer sans retenue !
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