AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Olle Högstrand (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La dernière ligne droite

Un auteur suédois de romans policiers, édité en France en 1974 , qui avec le couple Maj Sjöwall et Per Wahlöö, étaient les défricheurs ouvrant la route pour Henning Mankell et les autres.

Ce roman a pour cadre le monde des courses de chevaux.

Un journaliste enfant du pays, propriétaire d'un champion, mène l'enquête (pas toujours au gout de la police) quand plusieurs meurtres ont lieu dans l'écurie où il va voir son cheval s'entrainer.

Dopage ? Racket ? Dettes de jeux ? Rien n'est simple dans ce monde où l'on parle peu pour éviter de finir au cimetière.

Dans une narration un peu surprenante au départ (cela ressemble à un guide touristique), le roman prend cependant rapidement son envol pour finalement se révéler être un roman agréable à lire, dans une enquête classique.

Un bon trois-étoiles mais ne peut espérer plus si on le compare à d'autres ayant des intrigues et des personnages beaucoup plus complexes.

Commenter  J’apprécie          220
Un désaxé

La curiosité est vraiment quelque chose de passionnant.

Comment un mot, la lecture d'un texte peut vous entraîner dans la recherche et la découverte d'un nouveau monde.

C'est ce qui m'est arrivé avec cet auteur.

Une allusion sur Olle Högstrand, écrivain Suédois, journaliste puis écrivain de romans de procédure policière qui rappellent l'univers de Maj Sjöwall et Per Wahlöô (un désaxé), et de thrillers politiques (Derrière les masques)...

Curiosité car avec une telle description, moi, fana du couple créateur de Martin Beck, je ne pouvais plus que me laisser tenter.

Alors recherche dans cette fabuleuse mémoire de romans d'aventure qu'est la collection le masque de la librairie des Champs Elysées .

Couverture jaune, pages jaunies, l'odeur des vieux papiers, ce livre est paru en France en 1976, ce n'est plus vraiment un jeune homme !

Alors bien sûr, le style date un peu, beaucoup de précisions que l'on peut trouver inutile de nos jours pour raconter l'action.... La traduction est un peu hésitante et certaines tournures de phrases laissent à désirer.... Les fautes de frappe, d'orthographe se succèdent ...

Mais ne boudons pas notre plaisir !

C'est un roman policier classique qui décrit la société suédoise telle qu'elle apparaît aux yeux du monde de cette époque, une sociale démocratie ronronnante qui ne semble pas vraiment être remise en cause. Nous sommes loin des motivations politiques de Per Wahlöö et de Maj Sjöwall avec leur constat implacable qui décrit la société suédoise déliquescente.

Et pourtant Olle Högstrand est un auteur de la même époque.

L'intrigue est très bien ficelée, il est difficile de prédire qui est l'assassin. La procédure policière est décrite cliniquement. Des intervenants divers et variés, nous permettent de nous promener dans Stockholm et sa banlieue, avec des descriptions de personnages qui servent de témoins pour nous faire revivre cette époque.

La vie passe,

Le verre de bière coûtait à l'époque 5 couronnes, maintenant il est plutôt au minimum de 50 couronnes,

Les quartiers de Stockholm décrits ont comme toutes les grandes villes évolués, les vieux bâtiments plutôt taudis ont été reconstruits.

Pour poursuivre et approfondir cette découverte plaisante, je vais maintenant rechercher "derrière les masques" un thriller politique, disent t ils.

Alors comme je suis curieuse .... À suivre ....
Commenter  J’apprécie          51
La dernière ligne droite

Je ne joue pas aux courses.

Je n'apprécie pas spécialement les chevaux.

Le milieu hippique est un monde inconnu pour moi.

Vous imaginez bien que je n'imagine pas du tout à quoi ressemble le milieu hippique suédois dans une petite ville de province !

Åarjän pour se situer et non pas Aarjaeng, mystère des modes de la traduction, dans les années 70, on traduisait aussi les noms de lieu ? Maintenant l'orthographe d'origine est conservée.

Il existe toujours un hippodrome dans cette ville.

Je crois que toutes les courses, y compris celles de chevaux se gagnent dans la dernière ligne droite. Le titre suédois est "spelarna" qui signifie joueurs, pourquoi changer, toujours les mystères de l'édition !

Je suis estomaquée le livre comporte 251 pages dans mon édition du masque du 05/02/1974,

Le coupable est révélé à la page 244,

Et les 6 dernières pages nous réservent encore une surprise!!!

Quel dommage que Olle Högstrand n'ait pas plus de titres traduits en français car c'est vraiment un grand du polar.

C'est un exploit, nous tournons en rond, nous cherchons à deviner, nous cherchons à comprendre et nous ne voyons pas grand chose venir....

Bien sûr la psychologie des personnages n'est pas très fouillée et on n'apprend pas grand chose sur la société suédoise de l'époque mais qu'importe je me suis bien amusée.

Après quelques recherches, je suis ravie, il reste un titre à découvrir "mic mac en Suède", il n'y a plus qu'à le trouver.

Pour le plaisir de contrôler que la dédicace est toujours : "à mon épouse Barbro" très kitch non ?
Commenter  J’apprécie          41
Derrière les masques

J'avais prévu d'exhumer un autre titre d'un auteur suédois oublié. Olle Högstrand, après "Un désaxé", il restait à découvrir "Derrière les masques".

Chose faite, non sans mal, les occasions de retrouver un titre oublié d'un auteur oublié ne sont pas si courantes.

Une fois de plus, une vieille édition du masque avec sa couverture jaunie, pliée. Ça prouve au moins que le titre a été lu!

Les pages sont prêtes à se détacher. Lecture calme pour ne pas me retrouver à classer les pages. (Bien sûr, échec, la reliure n'a pas résisté !).

Ça commence bien avec une dédicace "à mon épouse Barbro", plutôt mignon.

Entendre parler d'un homme qui était le premier ministre "du Royaume de Suède". Un peu dépassée comme terminologie.

Une succession de petits chapitres courts, la petite fille, le père, le trio, le meurtrier,.....

Avec des titres clairs, au moins on sait à qui on a affaire, on sait ce qu'on va y faire, on sait où nous sommes. Un peu comme à la lecture d'une pièce de théâtre, avec les répliques des différents personnages décrites dans les moindres détails.

L'intrigue est simple, un enlèvement, un chantage dans les arcanes du pouvoir.

Le style est peu travaillé, les actions sont décrites de façon précise et laissent peu de place à l'imagination.

Alors un simple thriller politique mettant en cause la corruption possible du pouvoir, ce fut écrit dans les années 70, près de 50 ans plus tard la même histoire pourrait être écrite,alors Olle était un précurseur !!!!

Commenter  J’apprécie          40
La dernière ligne droite

Bienvenue à Aarjaeng, province de Vaermland, en Suède : 3 000 habitants, une rue unique bordée de magasins des deux côtés, une place du marché où se trouvent la mairie, le commissariat de police, une station de taxis, un hôtel flanqué d'un bon restaurant, une gare, son lac Vaestra Silen, un terrain de camping aménagé au bord d'une crique, ses forêts profondes, ses prairies verdoyantes où foisonnent des marguerites et où paissent des chevaux bien soignés par de nombreux éleveurs. Et enfin, son hippodrome.

 



Propriétaire d'un cheval de course qu'il a pu s'offrir après avoir gagné à la loterie, Karl Berger, journaliste sportif, passe vacances dans ce décor de carte postale. Mais à peine arrivé, un cheval s'effondre victime d'une injection létale, une grange brûle et un meurtre est commis. L'histoire se déroule dans le monde hippique et lève le voile sur le dopage des animaux, le trucage des courses, les arrangements entre éleveurs, les tromperies sur le pedigree des bêtes. Déjà !



 

La dernière ligne droite est un vrai bonheur de lecture rétro, qui se mange sans faim, le sourire aux lèvres : l'enquête est simple, linéaire, les jours se succèdent sans complications de flash back, un seul narrateur épargne au lecteur les points de vue multiples. Les chapitres sont intitulés : « le joueur », « l'entraîneur », « le voyage », « les condoléances ». Ils sont courts, restituant les faits sans longues descriptions ou digressions psychologiques. A peine sont-ils émaillés de brefs dialogues bien troussés. Dans les années 70, une femme était une pépée, on fumait dans les avions, on entrait dans un bar pour téléphoner. Attention : je ne prétends pas que c'était le bon temps !





Olle Högstrand fait bien évidemment penser à Dick Francis, son illustre homologue britannique - jockey de la reine reconverti en écrivain après un grave accident en course - dont toutes les intrigues se situent dans le monde hippique. Paru en 1973, la dernière ligne droite propose une bonne histoire bien construite, agréable à lire, conforme aux codes en vigueur lors de sa sortie.
Commenter  J’apprécie          20
Mic-mac en Suède

Livre publié en 1973 en Suède, 1975 en France.

Il n'y avait pas de temps de perdu à cette époque.

1973, la guerre froide battait son plein, la guerre froide ?

Mais oui "cet état de tension qui opposa, de 1945 à 1990, les États-Unis, l'URSS et leurs alliés respectifs, deux blocs défendant des systèmes idéologiques et économiques antinomiques."

Un monde était bipolaire.

1973, la crise de la presse avait déjà commencé, des titres de presse disparaissaient déjà par manque de lecteur. Déjà le souci de rentabilité économique.

1973, je ne me rappelle pas l'espionnite aigu qui sévissait de par le monde.

Mais je me souviens des films de série B, des gueules des acteurs de cette époque, caricatures des bons et des méchants, des américains et des gens de l'est.

Ce livre nous replonge dans ce monde , c'est conforme à la littérature de gare de l'époque, ni mieux, ni pire.

À lire juste pour se rappeler de ce qui a fait la fortune de certains auteurs et éditeurs.

Même si ils ne resteront pas dans la postérité pour la qualité de leurs œuvres mais juste comme témoignage d'une époque.

Un petit adieu à l'auteur, Olle Högstrand, disparu en 1994, car j'ai fini ma découverte des romans de cet auteur traduit en français !

Nous laisserons un petit coucou à Olle et n'oublions pas la traditionnelle dédicace :

"A mon épouse Barbro"....

A la nostalgie !!!
Commenter  J’apprécie          20
La dernière ligne droite



L'action se déroule dans le milieu hippique suédois, principalement autour de l'hippodrome d'Årjäng, dans le Värmland. On va rencontrer des propriétaires de chevaux de course, des parieurs, des entraîneurs, des drivers, des garçons d'écurie, et des chevaux… bien sûr. On va assister à des courses de trot attelé sur différents hippodromes. C'est un monde à part, le monde des courses, là où beaucoup de choses peuvent se passer, car les paris mettent en jeu des sommes importantes et la tentation de tricher - d'une façon ou d'une autre - est omniprésente. Et si quelqu'un se met à fouiner là où il ne faut pas, ça peut certainement mal finir. Curieusement, le premier mort du roman est un cheval, Sam Boy. Entraîné par Jan Lindgren. A-t-il été dopé? Et sa mort serait alors la conséquence du dopage. En tout cas son propriétaire Bengt Ring ne le pleure pas. D'ailleurs le cheval était assuré pour une grosse somme. Bizarre!

.

Et puis des hommes de l'écurie de Jan Lindgren vont être tués. Leur mort a-t-elle quelque chose à voir avec la mort de Sam Boy? Karl Berger, un journaliste propriétaire d'un cheval entraîné par Jan, est témoin de ces morts suspectes. Il commence une enquête, surtout pour pouvoir livrer quelques articles sensationnels à son journal. Au début, il est d'ailleurs le seul journaliste sur les lieux. La police mène des investigations de son côté, avec plus ou moins de bonheur. Karl Berger est même un temps suspecté.

.

Le roman est un roman à énigme classique, comme les auteurs de polar en écrivaient après guerre (le roman date de 1973). La révélation de ce qui s'est passé et la découverte du meurtrier intervient brutalement 8 pages avant la fin, quand notre journaliste enquêteur demande au commissaire Lars Kollin :" Alors puisque tu es si doué, tu as peut-être trouvé la clef du mystère?" et que le commissaire lui répond : "Eh oui, mon vieux." Mais le lecteur ne risque pas d'avoir trouvé le coupable par lui-même, car l'auteur a omis de lui fournir plusieurs informations importantes. Dommage. J'aime bien être mis sur la piste du tueur par des petits indices glissés subrepticement par l'auteur. Bon roman quand même, à la fois par son côté mystérieux et par son aperçu du monde du cheval.
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Olle Högstrand (17)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur "Et le désert disparaitra" par Elise G.

Qui est le personnage principal ?

Tewida
Samaa
Solas
Naïa

10 questions
86 lecteurs ont répondu
Thème : Et le désert disparaîtra de Marie PavlenkoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}