Je remplis des pages, j’aligne des phrases. C’est un travail inutile. Il m’occupe pourtant. Je pourrais écouter la radio ou finir des sudoku, lire le journal ou regarder par la fenêtre. J’écris ; je ne sais pas pourquoi. J’esquinte le temps. « Il a la peau dure le salaud ».
Je suis une vieille putain plumitive. Ce n’est pas bien malin.