Edouard m'a emmenée manger dans un restaurant japonais [...] Edouard m'a expliqué qu'il s'agissait d'une gastronomie millénaire hautement raffinée qui ne s'apprivoise pas du premier coup et qui se mérite, j'ai dit d'accord mais je n'y comprenais rien, mille ans pour en arriver au poisson cru... Et si maintenant faut mériter ce qu'on avale, il va me falloir des cours de rattrapage, je savais pas qu'il fallait un diplôme pour se remplir le ventre.