Au pied d’un bouleau charnu, elle repéra une touffe de feuilles grasses pourvues d’un fin duvet. La racine était constituée d’un rhizome bulbeux. Naäi esquissa un sourire de gratitude en voyant ses paumes tachées par le liquide ocre qui suintait du tubercule. En dépit de son étiolement et de la soif qui la dévorait, la forêt s’offrait toujours à ses visiteurs avec la même générosité.