Daniel Gilard, en 1977, traverse son deuxième front dépressionnaire. "Le vacarme assourdissant de la mer et du vent est insupportable. Dans le ciel, des nuages fuligineux courent dans un chassé-croisé confus, imprégnant tout le décor d'une lumière grisâtre et lugubre. Parfois, dans une rafale encore plus violente que les précédentes, le petit voilier se coucher sur un flanc, sa barre de flèche dans l'eau, paraissant lassé de tant de lutte. Et puis, parce qu'il est un bon bateau, péniblement, il se redresse pour escalader les collines liquides qui lui barrent le passage."