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Critiques de Patrick Branwell Brontë (7)
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Le monde du dessous

Ce recueil de textes en prose et de poèmes est tout simplement magnifique. On retrouve la beauté de l’écriture des soeurs Charlotte, Emilie et Anne, avec en plus des textes de leur frère Branwell. Le livre est décomposé en plusieurs parties, ce qui nous permet vraiment de plonger dans l’univers et dans l’écriture de chacun, même si les thèmes abordés sont sensiblement les mêmes : la peine, la douleur, l’amour, l’enfance…
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Le monde du dessous

Les écrits figurant dans ce recueil ont été, semble t'il, miraculeusement retrouvés. Il s'agit de poèmes et de correspondances de la famille Bronté.

Ce livre est divisé en différentes parties, en fonction de poèmes écrits par Charlotte, Branwell, Emily ou Anne.

A la lecture des passages consacrés à Charlotte et Branwell, je n'ai pu m'empecher de repenser à un film de Nicole Kidman, les autres. C'est un film un peu particulier. Et bien, ces 2 parties m'ont paru terriblement triste et morbide.

Par contre, Emily et Anne, dans leurs poèmes me paraissaient plus "légères" on sent tout de même un peu plus d'optimisme dans leurs poèmes. Chez Charlotte on ressent tout le poids de la mort qui a rodé autour d'elle sa vie durant. J'ai eu l'impression que cette pauvre dame avait eu une chape de plomb sur les épaules du début à la fin de sa vie.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce recueil ce sont les passages de correspondances. J'ai trouvé qu'on sentait tout le contexte du petit village anglais, avec ses règles et ses principes, tout le poids de la vie au presbytère. C'était une lecture très instructive. J'avoue n'avoir encore jamais lu Jane Eyre ou les hauts de Hurle vent, mais ce livre m'a donné envie de m'y mettre et les précisions sur les auteurs amenées dans ce livre me feront, je pense, découvrir leurs oeuvres avec un autre regard.
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Le monde du dessous

Le Monde du Dessous est un recueil publié par la maison d’édition Les Belles Lettres. C’est une édition des proses et poèmes de la fratrie Brontë établie, préfacée et traduite par Patrick Reumaux poète, essayiste et romancier qui a également traduit Emily Dickinson et Dylan Thomas.



Patrick Reumaux nous présente les œuvres des Brontë, la famille, le contexte et nous invite à pénétrer dans leur singulier univers pour nous faire découvrir Le Monde du Dessous - leur cheminement imaginaire qui plonge le lecteur dans le fascinant processus de création.



L’ouvrage consacre une partie à chacun : Charlotte : « Nous avons tissé une toile à l’enfance » ; Branwell : « La vie est un sommeil passager » ; Emily : « Géraldine, la lune est pleine » et Anne : « Nous savons où la neige est la plus profonde ».



Le recueil est composé de proses, de poèmes, de lettres, de témoignages nous rendant plus familiers ces artistes qui nous interpellent et suscitent admiration et interrogations depuis deux siècles. Pas facile d’être original car il existe de nombreuses études et critiques documentées et brillantes.



Leur éducation bien que plutôt bienveillante a été marquée par le poids d’une religion culpabilisante (page XV de la préface : « Dans cette théière fumante [la théière de Tante Branwell] infusent les interdits dont les enfants Brontë vont se libérer en lisant »), le poids des interdits, de l’austérité et leur vie une succession de tragédies et de morts. La géographie qui les a vu grandir est celle des landes du Yorkshire, magnifiques, isolées et au climat rude.



On comprend qu’en raison de tout cela l’imaginaire ait été la porte d’accès à une immense liberté dont leur quotidien était dépourvu.

Malgré cette vie dans un presbytère austère, ils ont eu accès aux livres, aux journaux, à la culture. Les trois femmes de la fratrie, en pleine ère victorienne où régnait le moralisme et où la femme appartenait à son mari, n’avait pas le droit de travailler sauf dans l’enseignement, ont fait le choix d’écrire, témoignant d’une volonté tenace de ne pas renoncer à leur passion et d’affirmer une certaine indépendance. Charlotte la raisonnable, Emily la farouchement libre et la plus discrète Anne ont ainsi dépassé leur condition à une époque où les hommes détenaient le pouvoir également en littérature.

Quant à Branwell, à qui Daphné du Maurier fut la première à s’être véritablement intéressée, en 1960, allant au-delà du mythe du frère maudit, de l’artiste tourmenté et raté sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, il a été brisé par le poids des convenances et ne s’est jamais remis d’un chagrin d’amour. Tous sont décédés autour de la trentaine ; leur vie a été courte et fulgurante.



Ces écrits de jeunesse sont précieux. On y découvre comment sont nés certains des personnages les plus importants de l’histoire de la littérature : Heathcliff, Rochester….On y retrouve l’influence de la littérature gothique, particulièrement dans les poèmes de Branwell. On y découvre l’interdépendance des quatre frère et sœurs et artistes dont les créations s’inspirent mutuellement les unes des autres. Ils étaient très créatifs et avaient le goût du secret. Ils fabriquaient de touts petits livres à l’écriture à peine lisible. « Le Jeu » leur appartient pour l’éternité.

Les poèmes m’ont touchée et Branwell et Emily sont, à mon goût, les plus attachants de la fratrie. J’ai apprécié les magnifiques descriptions de leurs chères landes et retrouvé le plaisir éprouvé à la lecture des Hauts de Hurlevent ou de Jane Eyre intact. Les écrits des Brontë nous permettent de rester d’éternels adolescents passionnés et sans concessions. Je quitte, à regrets, les landes du Yorkshire et cette fratrie qui m’est désormais encore un peu plus proche suite à cette traversée du Monde du Dessous.

Merci à la maison d’édition Les Belles Lettes et à Babelio pour ce beau voyage !

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Le monde du dessous

Ce livre revient sur les écrits de la fraternité Brontë, sur leurs jeux d’écritures et sur leurs vie.

J’ai trouvé ce recueil très intéressant car il nous permet de mieux connaître les différents membres de cette famille. Leur façon d’écrire et les différentes correspondances sont autant de fenêtres que leurs vies qui nous permettent de comprendre leur façon d’écrire.

J’ai personnellement préféré les explications des proches et les correspondances aux poésies.
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Le monde du dessous

J’éprouve un vif intérêt pour tout ce qui touche aux écrits des sœurs Brontë. Le terme « intérêt » n’est pas assez fort pour décrire les émotions que j’ai pu ressentir en lisant Jane Eyre ou encore Les Hauts de Hurlevent, mes deux romans préférés de tous les temps. L’Angleterre. Haworth. Un presbytère isolé. Les landes balayées par le vent. Bien que l’univers de la famille Brontë nous semble plutôt sinistre, je ressens une véritable fascination pour les sœurs Brontë. Leurs écrits, mais aussi le vécu, la personnalité de chacune : tout m’intéresse. Aussi, lorsque j’ai croisé la route de ce recueil, je n’ai pas hésité une seule seconde. Il comprend des morceaux de proses, de poèmes (apparemment retrouvés miraculeusement) rédigés par Charlotte, Emily, Anne ou encore Branwell. Le livre est divisé en différentes parties, ce qui nous permet de plonger dans l’écriture de chacun. Des détails de correspondance ont également été ajoutés (certaines lettres d’Elizabeth Gaskell notamment). L’occasion d’en apprendre beaucoup sur le quotidien, les habitudes de la famille. À certains passages d’une grande beauté, évoquant l’enfance, l’amour ou encore la nature, viennent se mêler des paragraphes plus sombres comme la maladie d’Emily, ainsi que celle d’Anne, apparaissant dans la correspondance de Charlotte Brontë. Cette lecture est donc parfois difficile, mais permet de se sentir plus proche de ces romancières de génie, tout comme elle permet de mieux comprendre le goût pour la solitude de Charlotte, ou encore la violence des personnages crées par Emily.



Dés l’enfance, les Brontë sont très liés. Surtout depuis le décès de leurs deux sœurs aînées, dans un pensionnat glacial. Pour échapper à un quotidien pesant, et sans doute extrêmement difficile, Branwell et Charlotte, Anne et Emily, s’inventent un monde totalement imaginaire, mais coloré de paysages solitaires ou exotiques : les royaumes de Gondal et de Gaaldine. Nous y retrouvons des rois, des reines, des serviteurs dont certains traits se retrouveront plus tard dans le personnage de Rochester, ou en tout cas principalement dans les personnages de Charlotte et d’Emily.



Ce recueil m’aura également apporté tout un éclairage sur Branwell, que je connaissais finalement peu et dont on parle moins car il n’aura pas réussi, contrairement à ses sœurs, à faire publier ses créations (plusieurs poèmes). Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec le film Les sœurs Brontë d’André Téchiné (1979) dans lequel apparaît un portrait d’homme mélancolique, ravagé par l’alcool. Je le trouve finalement touchant. Et je compte lire très vite la biographie écrite par Daphné du Maurier (que j’aime aussi énormément) : Le monde infernal de Branwell Brontë.



En bref, ce recueil est instructif si vous souhaitez vous plonger dans l’enfance des Brontë ou tout simplement en apprendre plus sur eux, à travers les détails de certains courriers adressés à des proches, ou encore à travers le regard des quelques rares amis de la famille. J’ai grandement apprécié retrouver Charlotte Brontë, avec son intelligence vive et sa force de caractère. Je me la représentais sous les traits du personnage de Jane Eyre. Il semblerait en effet qu’elle y ait mis beaucoup d’elle-même dans la création de ce personnage hors du commun. J’ai également aimé en apprendre davantage sur son frère Branwell ou encore m’imaginer Emily et Anne, toutes deux inséparables, enlacées, se promenant sur la lande. J’ai d’ailleurs hâte de découvrir la plume d’Anne Brontë, la seule que je ne connais pas encore.
Lien : http://labibliothequedebened..
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Le monde du dessous

« Ne soupire plus - c’est un rêve

Si vif qu’il ressemble à la vie. » (Charlotte B.)



À la lecture de ce texte j’ai éprouvé un sentiment de retrouvailles. J’ai rencontré Branwell début 2021 par le biais de Daphné du Maurier - je vous invite à découvrir mon article dessus ! J’ai aimé le découvrir, lui et sa vie d’une tristesse insupportable.



Patrick Reumaux, préfacier et traducteur de cette merveilleuse édition nous introduit dans l’univers de la famille Brontë au travers de leurs écrits de jeunesse.



Découpé en quatre parties correspondant respectivement à Charlotte, Branwell, Emily et Anne, Le Monde du dessous est un collage rendu permis par les diverses trouvailles au fur et à mesure des décennies. Certains textes sont facilement trouvables (comme ceux de Charlotte, l’aînée et celle qui leur a survécu), d’autres sont de véritables aubaines, en particulier ceux d’Emily dont seuls certains poèmes nous sont parvenus. Sa prose de Gondal a complètement disparu.

« Et bien que nos paupières semblent mouillées de larmes

L’espoir est toujours l’hôte de nos coeurs. » (Branwell B.)



Mélange de poésie et de prose, les enfants Brontë ont la parole à tour de rôle et si les mêmes motifs ou thèmes reviennent (la guerre, l’amour, la mort), leur plume est bien différente.



L’autre aspect du Monde du dessous c’est l’insertion de ce qui a été appelé « Brontëana », composé de témoignages ou de lettres permettant de délivrer une image plus précise de chaque personnalité.

C’est dans cette partie que j’ai retrouvé certains éléments déjà mis en lumière par Daphné du Maurier, notamment les commentaires des amis de Branwell ou encore les extraits de correspondance de Charlotte.





Mon avis est dispo en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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Le monde du dessous

Bramwell est le frère méconnu des sœurs Brontë. Mais a l'époque il était appelé à un grand et bel avenir. Comme on peut s'en douter avec notre regard actuel : ça n'a pas fonctionné pour lui il est tombé dans la déchéance puis dans l'oubli.



Pour autant il avait un certain talent pour la poésie. Comme cela nous est montré dans ce magnifique livre.

Page 139 le poème Ne me bois que des yeux daté au 4 février 1839:



Ne me bois que des yeux

Et je mettrai le vin en gage !

Car les anges ignorent les joies

Que je goûte en cette heure !

Oh, verre glorieux qui me donne

Toutes les visions de mon ciel

Qu'aucun miroir réel

Ne reflétera jamais !



Nous retrouvons également les talents d'écrivaines des sœurs Brontë. Le poème est divisé vis-à-vis des écrits de chacuns suivis par des Brontëana donc des notes aiguillant le lecteur sur l'ensemble qu'il vient de lire.



Tout cela dans une édition des plus esthétique dans laquelle on retrouve de nombreuses illustrations.
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