Peu à peu, le silence l'enveloppa. Pas le silence ordinaire, mais la grande respiration du monde, là où tout se mêle et se confond : les hommes, les bêtes, les plantes, la terre et tout ce qui va avec. Cet immense silence, on le lui avait raconté. Il avait écouté, imaginé, s'était interrogé, avait rêvé aussi, rêvé surtout. Cette fois, il y était. D'où venait que ce silence apaisait ? Personne n'avait su le lui dire. Peut-être parce qu'il n'y a pas d'explication. Il faut le vivre, y entrer et se laisser porter.