Citation de AuroraeLibri
Autour de lui, la forêt vierge avait sombré dans un profond silence.
Cela faisait trois semaines que la congrégation des Miracles expédiait le père Carzo d’un bout à l𠆚utre de la planète pour expertiser les cas de possessions sataniques, qui se multipliaient. Trois semaines durant lesquelles il avait accumulé les nuits blanches dans des long-courriers et des hôtels sordides. Trois semaines à interroger les signes et à traquer des légions de démons dont la puissance inhabituelle augurait que les forces du Mal étaient en train de se réveiller.
Cela avait commencé, presque silencieusement, par les stigmates de la Passion du Christ qui étaient apparus sur les corps de moines et de religieuses sans âge. Puis, un peu partout à travers le monde, des statues de la Vierge s’étaient mises à verser des larmes de sang dans les églises et les crucifix avaient commencé à s𠆞mbraser durant les messes. Ensuite des miracles, des apparitions et des guérisons inexpliquées avaient eu lieu. Le compteur des manifestations sataniques explosant à son tour et les cas de possession se multipliant dans des proportions inquiétantes, une main anonyme avait composé le numéro de Notre-Damedu-Sinaï, un couvent de Cisterciennes perché sur les hauteurs de San Francisco où le père Alfonso Carzo avait établi ses quartiers de grand voyageur.
Quatrième partie
Chapitre 60
Cela faisait trois semaines que la congrégation des Miracles expédiait le père Carzo d’un bout à l𠆚utre de la planète pour expertiser les cas de possessions sataniques, qui se multipliaient. Trois semaines durant lesquelles il avait accumulé les nuits blanches dans des long-courriers et des hôtels sordides. Trois semaines à interroger les signes et à traquer des légions de démons dont la puissance inhabituelle augurait que les forces du Mal étaient en train de se réveiller.
Cela avait commencé, presque silencieusement, par les stigmates de la Passion du Christ qui étaient apparus sur les corps de moines et de religieuses sans âge. Puis, un peu partout à travers le monde, des statues de la Vierge s’étaient mises à verser des larmes de sang dans les églises et les crucifix avaient commencé à s𠆞mbraser durant les messes. Ensuite des miracles, des apparitions et des guérisons inexpliquées avaient eu lieu. Le compteur des manifestations sataniques explosant à son tour et les cas de possession se multipliant dans des proportions inquiétantes, une main anonyme avait composé le numéro de Notre-Damedu-Sinaï, un couvent de Cisterciennes perché sur les hauteurs de San Francisco où le père Alfonso Carzo avait établi ses quartiers de grand voyageur.
Quatrième partie
Chapitre 60
